À Christchurch, en Nouvelle-Zélande, on dit que contrairement à leurs frères « de l’intérieur », les Maoris qui vivent sur la côte ne souffrent jamais d’arthrose ou de problèmes d’asthme. Sur la côte est du sud de la Nouvelle-Zélande, les Maoris mangent un petit-déjeuner traditionnel composé de moules vertes, une trentaine. D’autre part, le petit-déjeuner maori rappelle le petit-déjeuner américain composé d’œufs, de bacon et de pain grillé.

Selon le professeur Georges Halpern, autorité médicale et spécialiste de l’allergie et de l’immunité, si l’on considère que l’homme vient de la mer, il est donc naturel que l’on puisse trouver dans la mer des aliments qui, en petite quantité, sont nécessaires à notre organisme. pour fonctionner correctement. Ceux-ci comprennent les acides gras polyinsaturés, les oméga-3 et les caroténoïdes. Et c’est vrai, nous savons tous maintenant que les huiles de poisson sont extrêmement bonnes pour notre corps (morue, thon, saumon) et nous apportent des quantités importantes d’oméga-3.

La moule verte de Nouvelle Zélande a quelque chose de plus

Mais quand il s’agit de consommer des acides gras oméga-3, nous avons trouvé encore mieux que la morue et le saumon. La moule verte de Nouvelle-Zélande (Perna canaliculus) a une composition unique de 4 acides gras oméga-3 qui coexistent rarement et est 150 fois plus anti-inflammatoire que l’huile de lin ou de saumon, mais est déjà connue pour sa richesse en oméga-3. C’est la Royal Melbourne University of Technology qui a organisé les travaux autour de la moule verte de Nouvelle-Zélande et réussi à identifier ses actifs anti-inflammatoires.

On vous l’a bien dit que vous mangiez mal !

Combien de fois avons-nous dit cela ? Nous mangeons mal, nous faisons peu d’exercice, nos sociétés modernes et nos vies stressantes ont complètement perturbé notre équilibre physiologique. Notre alimentation occidentale est de moins en moins adaptée à nos besoins, et notamment à nos besoins en acides gras polyinsaturés. Nous consommons trop d’Oméga-6 (mauvaises graisses, viandes rouges, huiles de tournesol, produits industriels) et trop peu d’Oméga-3 (poissons, jeunes pousses vertes, oléagineux). Bien que le ratio doive être équilibré ou au pire 1 Oméga-3 pour 5 Oméga-6, nous consommons 20 à 30 fois trop d’Oméga-6. Le rapport est alors de 1/30. Imaginez les dégâts !

Mais ça vient d’où l’inflammation ?

L’interaction entre les oméga-3 et 6 n’est pas toujours facile à comprendre. Les acides gras oméga-6 ont un effet vasoconstricteur et anti-inflammatoire. En revanche, les oméga-3 libèrent des substances anti-inflammatoires. Du coup, il y a une sorte de compétition entre les deux acides gras. En conséquence, un excès d’oméga-6 « étouffe » les bienfaits des oméga-3, provoquant une accumulation pro-inflammatoire d’acide arachidonique. Cet acide au nom barbare rend notre organisme hypersensible à toutes les agressions extérieures. Le processus inflammatoire n’est que la réponse de l’organisme à ces agressions extérieures, qu’elles soient physiques, chimiques ou biologiques.

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Le secret de la moule verte n’était pas exactement là où on le cherchait

L’inflammation est un fléau à combattre car elle est liée à un certain nombre de maladies très différentes. C’est l’inflammation du cerveau qui cause la maladie d’Alzheimer, c’est l’inflammation que l’on trouve dans certaines affections cutanées, et c’est toujours l’inflammation qui est associée à certains problèmes de vaisseaux sanguins, à l’asthme ou à l’arthrose. Dans le cas des problèmes de dépression, des études ont également montré que c’est l’inflammation chronique des nerfs qui détruit les messagers chimiques de la bonne humeur. Quant aux douleurs du sportif, elles sont souvent causées par des micro-inflammations causées par un entraînement intense. En d’autres termes, en traitant la cause, les conséquences désastreuses disparaissent.

Un anti-inflammatoire sans effet secondaire

La Nouvelle-Zélande se compose de deux îles. Les moules vertes sont produites sur l’île la plus méridionale, depuis la pointe nord et tout le long de la côte orientale, baignées par les eaux fraîches et nourrissantes de l’océan Pacifique. Le gouvernement néo-zélandais surveille très attentivement la qualité de l’eau dans cette région. Ils sont également cristallins. Pas d’industries, peu de maisons et chacun doit avoir sa propre station d’épuration. Le département a délimité la zone de production de la boîte verte et l’eau y est surveillée en permanence. Les bateaux doivent traverser les zones de production et s’il pleut, la production est immédiatement arrêtée.

Les palourdes vertes, également appelées moules vertes, sont cultivées sur des cordes, suspendues à des bouées. Ils ne peuvent être récoltés que lorsqu’ils mesurent 8 cm de long après avoir poussé pendant un an. À deux heures des champs de moules de Nelson, une usine ultramoderne surgèle à froid la moule verte pour la transformer en poudre. Pendant longtemps, la poudre de moules a été commercialisée sans grand succès car il n’était pas possible de trouver quelle fraction était responsable de l’effet anti-inflammatoire.

Des études scientifiques incontestables

La moule verte lyophilisée était connue pour ses effets anti-inflammatoires, mais lorsque des chercheurs australiens à Melbourne ont réussi à isoler les ingrédients actifs de Perna canaliculus, ils ont pu améliorer considérablement ses effets sur l’inflammation. Grâce à un procédé utilisant du CO2 liquide, une partie des lipides de la moule est extraite de la poudre. Cela donne une huile orange très visqueuse. Et c’est cette huile qui contient tous les principes actifs de la moule verte. Avec un peu de vitamine E ajoutée à l’huile d’olive pharmaceutique pour éviter qu’elle ne rancisse, on retrouve un précieux liquide sous forme de gélules de Lyprinol.

Avant d’énumérer les nombreuses maladies sur lesquelles le Lyprinol peut avoir un effet bénéfique, il convient de noter qu’il s’agit d’un produit entièrement naturel et donc, contrairement aux anti-inflammatoires allopathiques, il n’a aucun effet secondaire. De plus, des études ont montré une meilleure durabilité de ses effets que les anti-inflammatoires médicaux. C’est un traitement pour les affections à composante inflammatoire. Il a un effet prouvé sur les troubles suivants :

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