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L’hiver post-Covid a vu les accidents revenir à des niveaux jamais vus depuis 11 ans et les décès s’envoler. La médiatisation de l’accident a façonné l’opinion publique, alimentant un sentiment d’insécurité qui a fait grimper le port du casque à 82 % des Français.

Au Système national d’observation de la sécurité en montagne (SNOSM), commente Ludovic Richard. L’expérience des secouristes a augmenté de 13 % par rapport à la moyenne de cinq ans avant le Covid, avec 8 % de blessures en plus.

Lire : Sécurité sur les pistes : les casques vont loin

Le colonel Allamand (à gauche) et le nouveau commandant du PGHM Savoie, le capitaine Hassmann. Photo Le DL/Jean-Luc TRAINI

Le PGHM Savoie en étroite collaboration avec les acteurs du territoire

Lors de la cérémonie « dans la ville » de la prise de commandement par le capitaine Hassmann du PGHM de Savoie, lundi 10 octobre, un signal fort a été envoyé à la population : la gendarmerie est proche de la zone.

Une relation de proximité comme en témoigne la présence de Luc Nicolino, directeur des travaux des pistes de La Plagne : « C’est important d’être présent à cette fête car on travaille ensemble et on travaille mieux quand on se connaît. Et maintenant au-delà de nos devoirs, nous sommes avant tout des gens des montagnes. »

Lire : Comment PGHM Savoie veut travailler plus étroitement avec les acteurs locaux

Jordane Petit Lienard sur la voie Kuffner, en direction du Mont Maudit. Photo de Frédéric BRÉHE

En duo, ils sont venus à bout des 82 sommets des Alpes de plus de 4 000 m

Le 23 août, Frédéric Bréhé, accompagnateur en montagne chez Evolution 2 à Chamonix, et sa cliente Jordane Petit Liénard, ont atteint le sommet de la Pointe Louis Amédée (4 470 m), achevant ainsi leur ascension des 82 sommets des Alpes. 4 000 mètres d’altitude.

Si le jeu doit être accepté, il ne s’agit pas des moindres de l’expérience humaine, qui s’est écrite pendant deux ans pour Frédéric Bréhé et Jordane Petit Liénard, sur le granit des Alpes françaises, suisses et italiennes.

A lire : Un guide et son client partent à la conquête de 82 sommets des Alpes au dessus de 4000m

Les remontées mécaniques fonctionneront un peu moins vite s’il y a moins de monde. Photos publiées avec l’aimable autorisation de Le DL /Thierry GUILLOT

À Val d’Isère, pas question d’arrêter les télésièges

L’année blanche Covid hante toujours les sociétés de remontées mécaniques. Aussi, l’hypothèse de s’arrêter, même pour une seule montée, n’est pas la situation que l’on peut imaginer aujourd’hui à Val d’Isère. Mais pas question d’ignorer à nouveau le problème de puissance. Des plans ont déjà été faits et des décisions seront prises.

Olivier Simonin, directeur de Val d’Isère Téléphériques, annonçait dans nos colonnes le 30 septembre que l’objectif « est d’atteindre une économie d’énergie de 10% par rapport à l’an dernier ».

Lire : A Val d’Isère, les télésièges ont ralenti mais pas arrêtés

« Beard » est un duo composé de Yann Bonomi (à gauche) et Adrien Savel. Photo Le DL/N.G.

Ils se sont inspirés des Alpes pour créer leurs cosmétiques pour hommes

Tout commence par la barbe. Voyageant en Australie pendant un an, Yann Bonomi décide de le cultiver. Rapidement, il se rend compte que la solution n’est pas aussi simple que de trouver les bons produits.

« Quand je suis revenu, je voulais un hobby et j’ai commencé à faire des cosmétiques pour ma barbe et j’ai fait ça pendant trois ans, avant qu’on se lance dans une activité commerciale », raconte le fondateur de la marque « Into the beard », entièrement made in. Saint-Gervais.

Lire : Cosmétiques pour hommes inspirés des Alpes

Avec le lac des Vaches et les sommets de la Vanoise, Pralognan ne manque pas d’équipements pour faire vivre le label. Photo Le DL/Guillaume ARMAND

Savoie : Pralognan va valoriser le label “Terre d’alpinisme”

La station-village de Pralognan vient de terminer un été particulier, avec +30% d’entrée et +30% de conversion sur le téléski. « Il valorise la puissance économique et l’attractivité du territoire », explique Christophe Sobra, directeur général de la station-maison.

Cerise sur le gâteau, « Pralo » (avec Le Planay et Champagny-en-Vanoise, d’une grande application et d’un environnement dynamique), quatrième place en France après Chamonix, Bessans-Bonneval et Cauterets, a obtenu, cet été, le label . « Terre d’alpinisme », décerné par le Comité National d’Alpinisme de l’UNESCO.

Lecture : Savoie : pourquoi Pralognan veut promouvoir le label « Terre d’alpinisme »

Écoute : Savoie : comment la station-village de Pralognan a changé de régime

La station de sports d’hiver de Champaurine change de main. Photos archivées Le DL / Vincent OLLIVIER

La gestion de la station d’Orcières va changer de mains

Le groupe Labellemontagne attend avec impatience la station Orcières Merlette 1850 l’hiver prochain. A l’issue de l’appel d’offres lancé pour le renouvellement des délégués de la fonction publique (DSP), l’entreprise n’a pas été retenue, a-t-on confirmé ce samedi 8 octobre au Dauphiné Libéré Jean-Yves Rémy, son PDG. Il en a été informé la veille par lettre. « La communauté a créé la SEM [société d’économie mixte, NDLR] à côté de notre don. Ils privilégient ce don. »

Le contrat actuel de DSP expire le 31 octobre.

Lecture : Orcières : le groupe Labellemontagne a été retiré de la gestion de la station

À Lire  Pourquoi faire une retraite spirituelle ?

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Quatre Français sur dix sont sûrs de partir en vacances et 42% iront à la montagne. Photo Le DL / Thierry GUILLOT

En station, les réservations affluent en ce moment

Début octobre, la fréquentation a augmenté de 20,2% par rapport à l’hiver précédent, qui avait été un succès. Et le cabinet G2A, qui analyse le marché, table sur 58 millions de nuitées à la montagne, soit environ 2 % de plus. Même si à cause du problème, les Français attendent avec impatience leurs vacances d’hiver.

« La sécurité est encore dans un mois. On parle du nombre de séjours et non de conversions », précise Denis Maurer, responsable de G2A. Selon le paramètre prix, dans cette situation inflationniste, le ton de l’activité de l’or blanc peut fortement varier.

Lecture : En station, les réservations se font des mois à l’avance !

Un fait : comme l’an dernier, la télécabine des Essarts ne fonctionnera pas cet hiver. Photo Le DL/B.D.

La station de Saint-Pierre-de-Chartreuse / Le Planolet va-t-elle ouvrir ?

Alors que les couleurs de l’automne commencent à tacheter les terres de la Chartreuse, le village de Saint-Pierre se remplit. Un grand projet se joue dans les coulisses : celui de l’ouverture de la station de ski alpin de Saint-Pierre/Le Planolet. Après un appel d’offres infructueux lancé par la communauté municipale pour trouver un représentant des travailleurs, les élus ont appelé à une union sacrée, lors du dernier conseil régional du 6 septembre.

« L’objectif est de travailler à l’ouverture de l’espace hivernal cet hiver », confirme Anne Lenfant, présidente du partenariat.

A lire : Saison de ski : incertitude autour de l’ouverture de la station de Saint-Pierre-de-Chartreuse / Le Planolet

Mercredi 5 octobre, sous l’égide des Domaines skiables de France, des équipes d’experts des Carroz ont démoli la gare des remontées mécaniques aux six pylônes. Photo Le DL /Jean-Baptiste SERRON

Le téléski de Montpiton en Haute-Savoie a été démonté

A Montpiton, samedi matin 5 octobre, c’était l’heure de la réflexion. D’un endroit magnifique à un côté, d’un endroit changeant à un autre. En effet, le téléski du hameau est sur le point de disparaître, gisant au sol avec le tracteur d’un agriculteur.

Cette opération, menée par Domaines skiables de France avec l’appui d’experts du Grand Massif, bien que jugée nécessaire par les autorités, n’a aucun effet sur la population locale. Malgré l’horaire du matin, beaucoup sont venus voir le spectacle. Une larme à l’oeil.

Lecture : Haute-Savoie : la suppression du téléski de Montpiton, symbole de la montagne qui change

Vue : Haute-Savoie : avec la suppression du téléski de Montpiton, une page d’histoire se tourne à Fillière.

L’alpiniste au Camp 3 de la huitième plus haute montagne du monde, à 6670 m d’altitude, qui marque le sommet. Photo Le DL/Dawa Sangay Sherpa

Sophie Lavaud a gravi le vrai Manaslu

Lui appartenant à la veine stricte et méthodique, la franco-suisse Sophie Lavaud, est très fermée sur nos Himalayens, à deux pas du quatorze 8 000 challenge. pour confirmer son ascension, 30 mètres devant.

Il y avait beaucoup de monde du côté du Manaslu cet automne. Avec plus de 400 grimpeurs et 1 000 personnes au camp de base, nous avons battu des records.

Lire : Sophie Lavaud gravit le vrai Manaslu

Dans les restaurants comme dans les hôtels et les magasins d’articles de sport, embaucher des travailleurs à temps partiel n’est plus aussi simple qu’avant… Image Adobe Stock

En station, la donne entre employeurs et saisonniers a évolué

Dans le sillage de la crise du Covid et avec un chômage faible, postuler pour la saison d’hiver en station n’est plus aussi simple qu’avant. Les candidats viennent avec ce qu’ils veulent. Les employeurs changent, attendent… Parmi leurs meilleurs arguments : les aménagements personnels…

« Désormais, les entretiens d’embauche se dérouleront de manière égale. Cela agace un peu les employeurs mais permet des discussions claires où l’on va à l’essentiel. On parle aussi des avantages de la marque, comme l’aide au forfait de ski, ainsi que la question de l’hébergement… », informe François Rousson, responsable d’exploitation de Sport 2000 (réseau montagne).

Lire : En station, l’accord entre employeurs et saisonniers a changé

A Planchers, à 1600m d’altitude, entre Saint-Christophe-en-Oisans et La Bérarde, dans l’ancien hôtel où il vit avec sa compagne, la créatrice Rochette, l’éditrice Christine Cam, l’ancienne Casterman ou Bayard a créé son article. maison il y a trois ans. Pendant l’hiver, les écrivains doivent abandonner leurs planches à dessin et bivouaquer dans la salle à manger comme s’ils étaient dans un asile. Cet endroit est coupé du monde pendant cinq mois de l’année, entouré de vagues. Photo Le DL /Antoine CHANDELIER

Zoom sur la plus haute maison d’édition de France

C’est la preuve que le livre de la montagne se porte bien. Christine Cam, éditrice et compagne de Jean-Marc Rochette, a séjourné dans leur « refuge » d’Etages, la plus jeune des maisons d’édition alpines.

L’histoire commence en 2020 avec une exposition au musée du Bourg d’Oisans. Rochette y a mis sa touche personnelle et l’idée de créer un livre à partir de ses photos d’animaux a pris forme. Avec le Bestiaire des Alpes, la petite maison a signé son acte de baptême.

Lecture : Les Etages : la plus haute maison d’édition de France

Il n’est pas possible d’entrer dans certaines régions sans équipement adéquat. Photo Pneus Nokian

Où les pneus hiver seront obligatoires pour rouler cet hiver ?

Depuis l’année dernière, chaque année, durant l’hiver (du 1er novembre au 31 mars), il est obligatoire d’équiper sa voiture de pneus neige ou d’avoir des chaînes ou des chaussettes à neige, dans certaines grandes commissions de montagne.

34 départements sont en difficulté. Êtes-vous obligé? Quels pneus sont homologués ? Faut-il acheter des pneus ? Que dit la loi?

Cette nouvelle Loi Montagne a pour objectif d’améliorer la sécurité des conducteurs sur les routes enneigées ou verglacées.

Lire : Quels départements sont nécessaires pour les pneus d’hiver pour rouler cet hiver ?

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