Suivez ici, au cours de la semaine, l’actualité liée à nos montagnes.
C’est la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire des Alpes. Une journée d’automne apocalyptique où toute une partie de la montagne tombe. Au moins un millier de personnes sont mortes ce jour de novembre 1248. Dans une zone de 30 km², ces habitants ont vu 500 millions de mètres cubes de boue et ont lavé des pierres dessus. Au milieu de ce chaos infernal, se trouve un mystérieux sanctuaire miraculeux. Découvrez l’histoire des rescapés du Mont Granier en Savoie.
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Début octobre, le Parc du Vercors organise une “chasse aux obus”
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Les participants sont invités à apporter un cabas (« type supermarché »). Le nombre de places est limité : l’inscription doit se faire avant le 26 septembre. Interprétation du DL
Sur le plateau du Vercors, certains secteurs regorgent de pièces métalliques. La plupart proviennent d’un ancien champ de tir militaire. Lors de la création de la Réserve Naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors en 1985, le protocole fixe les règles d’action des forces armées. Le 21 juillet 2008, le champ de tir temporaire du Vercors est supprimé par l’armée du régime.
Si les randonneurs trouvent ces coquillages et peuvent les trouver, ils sont invités à contribuer à l’inventaire participatif via l’application web dédiée : Observatoire-biodiverseite.parc-du-vercors.fr/fr/programs/6/sites
Il va traverser les Écrins et le Mont-Blanc… en parapente
Lire : Début octobre, le Parc du Vercors organise une « chasse aux coquillages »
C’est un nouveau challenge pour Gaël Meunier. Archives photos par DL/Jean-François CASANOVA
C’est un fait : après le Haut Atlas au Maroc l’an dernier, Gaël Meunier se lancera début septembre un nouveau défi : traverser les Alpes en parapente.
Ce Lyonnais, qui a 24 ans, partira de Nice, direction l’Autriche et Innsbruck. Il espère notamment atteindre deux grands sommets de la région : La barre des Ecrins (4 102 m) et le Mont-Blanc (4 807 m).
Cet hiver, la Grande Odyssée arrive en Isère
A lire : Il traversera les Écrins et le Mont-Blanc… en parapente
En 2023, la Grande Odyssée VVF s’élancera le 7 janvier de Megève en Haute-Savoie et se déroulera les 18 et 19 janvier en Isère. Les Archives Photo DL / Grégory YETCHMENIZA
C’est une bonne nouvelle pour les amateurs de courses de chiens de traîneaux isérois : la Grande Odyssée VVF en fera deux, pour la première fois dans le département, au Col de Porte le 18 janvier et à Villard-de-Lans le lendemain.
Cet événement sportif est très populaire, avec 65 mushers et plus de 600 chiens de traîneau inscrits, suivis de spectateurs familiaux.
« La Grande Odyssée est née en 2005 aux Portes du Soleil à Avoriaz et en Haute-Maurienne Vanoise, rappelle Annabel Kam, présidente de la société organisatrice KCIOP. Ce sont les deux terrains de jeux historiques associés à l’événement. »
La fréquentation estivale en hausse à Val d’Isère
A lire : Cet hiver, la Grande Odyssée débarque en Isère
La chaleur de juillet n’amènera pas plus de touristes dans les hauteurs. Photo par DL /Valentin DIZIER
Avec la fin de l’été vient le solde de la saison. Selon G2A, l’organisme qui mesure la fréquentation touristique de la station, la fréquentation est en hausse de 2,2% cet été, par rapport à l’été 2021.
Une petite augmentation que les commerçants et hôteliers du village n’ont pas ressentie. « Nous avions tout pour bien faire, mais nous terminons cet été avec une sorte de déception quant à notre fréquentation, surtout en juillet », indique le maire Patrick Martin.
Sans surprise, la plupart des vacanciers préfèrent la période du 20 juillet au 20 août, délaissant les premières semaines de l’été.
Refuges de haute montagne : un été contrasté
Lire : L’affluence estivale dans la montée à Val d’Isère
Le sanctuaire couvert, entièrement rénové, a été ouvert durant l’été. De nombreux alpinistes venaient admirer l’édifice pour profiter de son nouveau confort et d’un terrain de jeu jugé relativement stable et sans grand danger. Photo Le DL /B.S.
« Le front de glace a beaucoup reculé. Les cailloux sortent de partout… Je n’ai jamais vu le glacier du Tour comme ça », avoue Paul Laborde, gardien du sanctuaire Albert 1er.
Dans une semaine, il fermera les portes du bâtiment qu’il entretient avec passion mais dont il se souviendra longtemps de cet été, après avoir brisé les glaciers et certaines parois du monstre du Mont-Blanc comme jamais auparavant.
Dans le bassin du Turais, ce coup de chaleur s’est traduit par une baisse importante de la fréquentation en août.
« Les conditions étaient particulièrement dégradées à l’époque et les guides étaient nerveusement fatigués d’emmener des débutants sur ce terrain difficile », témoigne le gardien qui ne pensait pas que la montée de l’Aiguille du Tour, course relativement facile et classique du secteur, obtienne comme technique.
Lire : Refuges de haute montagne : un été de contrastes
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Pneus hiver obligatoires : y aura-t-il des verbalisations cet hiver ?
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Des panneaux B58 et B59, empruntant l’entrée de la zone où les équipements spéciaux seront obligatoires cet hiver, ont été installés, comme ici sur l’A43, à proximité de Belmont-Tramonet. La mesure couvre l’ensemble du territoire savoyard. Photo Le DL/F.D.
Les panneaux ont été mis en place ces derniers mois par les différents gestionnaires de voirie sur les « frontières » de la Savoie, avertissant les automobilistes de l’obligation d’avoir des équipements spéciaux hiver (« pneus neige, chaussettes, chaînes) du 1er novembre au 31 mars. .
Car cette fois, sans surprise de dernière minute, ce sera vrai : une amende de 135 euros est prévue par la loi en cas de manque de matériel pendant les cinq mois concernés. Après un an de « tolérance », la police s’apprête à appliquer pleinement la disposition issue de la loi Montagne II.
Quand le réchauffement climatique bouleverse la pratique de la montagne
Lire : Pneus d’hiver obligatoires : y aura-t-il des billets cet hiver ?
Le capitaine Frédéric Binet (à gauche), commandant adjoint du PGHM Isère, lors d’un sauvetage en Oisans, en compagnie du docteur Samu Battistin Martinon et de Ludovic Girault, également secouriste au PGHM Isère. Photo par DL / Denis MASLIAH
Déjà amorcé il y a quinze ans, le changement s’est encore amplifié au début des années 2020, pour être plus spectaculaire que jamais durant l’été 2022 : le réchauffement climatique est si sensible en montagne que les dates de la saison d’alpinisme en sont affectées. Et les sauveteurs sont aux premières loges pour le constater.
« La saison d’alpinisme propre a été retardée de plusieurs mois. Elle ne bat plus son plein en juillet-août, mais en mai et juin. La fonte des glaciers et des neiges oblige de nombreuses personnes à renoncer aux courses mixtes pendant les mois d’été », explique le capitaine Frédéric Binet, secouriste et commandant adjoint du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de l’Isère.
Forfaits de ski à prix réduit pour les locaux : Bourg-Saint-Maurice attaqué par l’État
A lire : Quand le réchauffement climatique affecte la pratique de la montagne
Auparavant admis, les organismes fiscaux ont davantage polémique concernant l’attribution des forfaits à prix réduit aux locaux, au motif d’une violation de l’égalité entre les usagers des gares. Photo par DL /Emeline DEVAUCHELLE
Lors du conseil municipal du 30 juin, les élus de Bourg-Saint-Maurice/Les Arcs ont voté les tarifs des forfaits de ski résidents, aussi appelés tarifs « Gens du pays », afin que ses résidents puissent skier l’hiver prochain aux Arcs. à un prix raisonnable (15 euros pour les 3-15 ans/245 euros pour les 16-74 ans). Ce tarif, réservé aux résidents fiscaux depuis plus de cinq ans en ville, est bien plus abordable que le forfait saison classique (629 euros).
Une discussion que ce dernier savait illégale, sachant qu’il y avait toutes les chances de s’y opposer. C’est désormais chose faite puisque l’Etat a…
Chasse à la marmotte : ils réclament son arrêt en manifestant à Chambéry
Lire : Forfaits de ski à prix réduit pour les locaux : Bourg-Saint-Maurice attaqué par l’Etat
A l’appel de l’association justice animale de Savoie, une quarantaine de personnes ont pris place devant le prédécesseur pour dénoncer la chasse à la marmotte et exiger que l’espèce soit retirée des listes de gibier. Photo Le DL /J.F.C.
Derrière leurs masques de marmotte et leurs pancartes dénonçant la pratique de la chasse à ce rongeur emblématique des montagnes, ils plaisantent et blaguent.
Interdite en Italie depuis 1992, la chasse à la marmotte est toujours autorisée en France, même si elle n’est pas très répandue. « Peu de gens savent que la marmotte est chassée, même si la population diminue depuis les années 1990 », reconnaît Pauline di Nicolantonio, présidente de l’Association justice animale Savoie (Ajas), qui a réuni une quarantaine de manifestants devant la préfecture, samedi. . , le 10 septembre au matin à Chambéry.
L’association 82-4000 pour aller « au-delà de ses limites »
A lire : Chasse au chien : ils réclament l’arrêt de sa représentation à Chambéry
Sur le glacier de la Girose, de nombreuses parties de cordes sont organisées, dont celle encadrée par le guide local de haute montagne Benjamin Védrines. Photo Le DL /Audrey LUNGO
Une main tendue, un mot réconfortant, un sourire. Tout est représenté au sein de l’association 82-4000, qui organisait son « Réunion Diviser Montagne », septième volet du nom, ce samedi 10 septembre. Sur le glacier de la Girose, à La Grave (Hautes-Alpes), l’élan de solidarité était visible dans les cordages des alpinistes qui se sont mis en place pour une journée.
Environ 250 personnes ont participé à cette journée annuelle samedi, dont 35 encadrants.
Parmi les participants, des stagiaires qui bénéficient de l’association. 82-4000 permet à de nombreuses personnes en difficulté, venant des grandes villes, d’accéder à la montagne.
Contre la fermeture de leur station, ils créent l’association Tous Ensemble pour La Sambuy
Lire : La société 82-4000 pour aller « au-delà de ses limites »
Ont élu (de gauche à droite) Sylvie Crépel, secrétaire adjointe, Charlyne Binet, secrétaire, Jean-Philippe Martinet, trésorier, Christian Bailly, président, Pierre Saillet, trésorier adjoint et Sabine Denambride, vice-présidente, ainsi que sept autres membres. le futur bureau. Photo de F. M.
La première assemblée générale de Tous Ensemble pour La Sambuy s’est déroulée dans la soirée du lundi 5 septembre à la bastide de Seythenex. Plus de 50 personnes étaient présentes avec une forte envie de créer une association.
Charlyne Binet a précisé le montant de la subvention d’équilibre accordée par la mairie : « 350 000 €, ce qui représente 3 % de son budget annuel ». Margot Dunand a ouvert le fil des événements en commençant par la « mauvaise nouvelle tombée le 12 juin lorsque H2O a annoncé son intention de fermer la station ».
Ensuite, les participants et les animateurs de la soirée ont eu une discussion constructive sur la situation de La Sambuy aujourd’hui et la réflexion à mener sur son avenir.
Savoie : la station de Val Cenis passe au damage 100 % électrique sur le bas des pistes
A lire : Contre la fermeture de leur station, ils créent l’association Tous Ensemble pour La Sambuy
Avec le lancement de la nouvelle série de dameuses 100% électriques by Prinoth, Val Cenis a décidé de garder le bas de ses pistes, chemins et aires de jeux de manière plus réaliste. La photo de Prinoth
Après les engins hybrides qui ont conquis le marché et les essais autour de l’hydrogène (à l’Alpe d’Huez) et de l’électricité (à La Plagne), un pas supplémentaire a été franchi en matière de dameuse dans les stations de sports d’hiver.
En optant pour une dameuse 100% électrique de série, la station de Val Cenis confirme sa politique globale en faveur de l’environnement et du développement durable.
Depuis 2014 et la mise en place d’un Observatoire de l’Environnement, les gestionnaires de la station s’intéressent à toutes les solutions pour améliorer le bilan carbone de l’exploitation du domaine skiable et notamment des équipements de damage.
L’avenir de la station de Saint-Hilaire encore très flou, neuf mois après les intempéries
A lire : Savoie : la station de Val Cenis passe au toilettage 100% électrique au pied des pistes
L’avenir de la petite station de Saint-Hilaire est en suspens. Photo Le DL/B.T.
Fin décembre, de graves inondations, accompagnées d’une augmentation brutale de la température, détruisirent la gare inférieure du dos d’âne et une partie de la voie ferrée. Dans le même temps, des coulées de boue ont touché la station de Saint-Hilaire, rendant l’enneigement de culture inopérant et dégradant certaines pistes.
La clôture est le garant financier de la gare car il y a un déficit de 135 000 € et le funiculaire génère 165 000 €, ce qui permet de compenser ce déficit. Ce n’est que depuis décembre que la fermeture a été arrêtée et même si tout roule pour qu’elle rouvre au moment de son centenaire (en 2024), la situation économique et touristique sur le plateau des Petites-Roches est très fragile.
Prix de l’électricité : l’État à l’écoute de l’inquiétude des stations
A lire : L’avenir de la gare de Saint-Hilaire est encore très flou, neuf mois après les intempéries
Les cabinets de Bruno Le Maire (Economie et Finances) et de sa collègue Olivia Grégoire (Tourisme) ont également participé à cette rencontre. Les archives photographiques DL
« Une bonne écoute des rendez-vous aux enjeux forts de l’équilibre économique de nos entreprises et de nos territoires. Nous avons reçu des réponses satisfaisantes jusqu’à présent et des conseils sur la table. Nous aurons plus de conclusions dans quelques jours.
C’est le constat dressé par Christophe Aubert, maire des Deux Alpes, membre de la délégation de l’association nationale des maires des centres montagneux (ANMSM), à l’issue d’une journée marquée par la rencontre avec les deux ministres, Caroline Cayeux (Collectivités locales) et Dominique Faure (Rural).