Selon un communiqué de l’Institut Montaigne, la situation d' »abandon » aux entreprises coûtera 10 milliards d’euros, annuellement, aux entreprises et à l’Assurance maladie.

C’est un secret d’affaires ouvert. Certains travailleurs, dont la participation n’est plus nécessaire, ont été « licenciés » par leur employeur. C’est une méthode qui vise à les pousser vers la sortie, avec possibilité de licenciement.

En fait, les propriétaires d’entreprise vont progressivement réduire leur contenu et les affecter à des tâches qui n’ont que peu ou pas de sens. Ils se distinguent également en excluant les travaux ensemble et en ne leur donnant aucun ordre chronologique. Il s’agit d’une pratique illégale, assimilable à un abus moral, comme le précisent Les Echos. C’est pourquoi le tabou reste grand et difficile à estimer.

L’institut de recherche Kantar pour l’Institut Montaigne a tenté de le mesurer. Selon un communiqué du mental et donné ce lundi chaque jour, environ 200.000 travailleurs seront concernés en France. Tous les horizons et toutes les catégories semblent concernés. Les femmes, en revanche, semblent être plus vulnérables à ce processus.

Un coût qui va au-delà du maintien de l’emploi

En général, il n’y a aucune possibilité de licencier les salariés concernés ou d’attendre un « coût de licenciement » supérieur à celui de leur maintien dans l’entreprise. Cependant, ce risque a un coût réel pour l’entreprise qui ne se limite pas au maintien de l’emploi des salariés « fermés ».

Estimé à 10 milliards d’euros par an, dont, tout d’abord, les salaires des ouvriers pour un travail quasi nul.

Mais cette approche a aussi un coût indirect. En effet, il n’y a pas d’impact sur la santé des travailleurs concernés, ce qui peut les contraindre à arrêter de travailler. Un surcoût pour l’Assurance Maladie est également inclus dans le calcul de l’Institut Montaigne.

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Pour lutter contre cette situation dangereuse, le think tank recommande de lancer une campagne de sensibilisation auprès des entreprises, des syndicats et des DRH pour « clarifier » ces résultats négatifs. La médecine du travail peut également axer une partie de son action préventive sur ces affections.