Microsoft lance des changements à son programme SPLA, visant les besoins des tiers et des fournisseurs de données. Ces modifications ont été apportées pour renforcer l’écosystème d’hébergement.
Microsoft a récemment annoncé son intention de passer à l’accord de licence SPLA début octobre 2022. La société a déjà été condamnée à une amende de 1,6 milliard d’euros par la Commission européenne pour plusieurs raisons. Il fait toujours face à des poursuites judiciaires de la part de prestataires de services en Italie et au Danemark, en Allemagne et en France.
Lors de l’annonce de ses futurs changements, la Commission européenne n’a pas encore commenté. Ces réformes contribueront à apaiser les tensions européennes mais viseront également à renforcer la concurrence entre petits commerçants.
L’externalisation des logiciels sera améliorée : plus flexible, plus d’options
Les clients qui possèdent déjà des licences Software Assurance pourront utiliser leur propre logiciel pour créer des solutions. Ces solutions seront utilisables sur n’importe quelle infrastructure externe « sauf Alibaba, AWS et Google ».
Cette architecture permet une plus grande flexibilité sur les configurations matérielles pour les prestataires partenaires extérieurs à l’infrastructure. Les hébergeurs pourront également offrir aux abonnés la possibilité d’installer leurs produits sous licence comme SQL Server, Microsoft 365 Apps. Et bien sûr, les réponses reçues peuvent se reproduire.
Nouvelles licences pour Windows Server
Microsoft fournira également la solution Windows Server pour faciliter la sortie de serveurs mutualisés. La licence par cœur virtuel permet aux clients de choisir en fonction de la disponibilité de leurs machines virtuelles. Ce changement est bon selon Microsoft car il permettra d’attirer plus facilement les clients vers les fournisseurs de cloud. Il s’agit de clients qui souhaitent déplacer leurs charges de travail Windows Server vers le cloud.
La virtualisation de Windows 10 et Windows 11 avec Microsoft 365 sera plus facile pour les clients
Après le 1er octobre, Microsoft supprime toutes les conditions requises pour afficher Windows 10 et Windows 11 avec Microsoft 365. Tous les utilisateurs de Microsoft 365 (F3, E3 ou E5) pourront afficher leurs serveurs. La société a décidé de réduire ses conditions de licence. Désormais, les clients disposent de davantage d’options de virtualisation.
Que disent les concurrents ?
Ces derniers semblent sceptiques quant aux décisions de Microsoft. « C’est une autre façon subtile d’encourager la concurrence déloyale. Microsoft aurait grandement gagné à écouter ses clients et à rétablir l’équité de ses licences logicielles cloud pour tous. selon Amazon.
Marcus Jadotte s’exprimant pour Google Cloud : « Le cloud doit garantir la flexibilité. Les utilisateurs doivent pouvoir passer d’une plateforme à l’autre sans problème. Cette décision doit être la leur, pas Microsoft. »
Microsoft nie cependant que ses décisions soient conçues pour répondre aux plaintes des employés. La société a déjà annoncé en mai 2022 des mesures pour limiter le processus d’estimation en Europe.