(ETX Daily Up) – Contrairement à la croyance populaire, les menstruations ne concernent plus seulement les femmes. Si ces messieurs ne sont pas directement concernés, ils sont désormais très intéressés à parler à leur fille, surtout lorsqu’ils l’élèvent seuls. C’est loin d’être facile quand eux-mêmes ne se sentent pas suffisamment informés, et se sentent particulièrement frustrés quand vient le temps d’aller au fond des choses. Ce problème a été révélé par une nouvelle étude menée dans de nombreux pays à travers le monde.

Qui parle de ses règles pour la première fois ? Certains citent automatiquement les mères, et la priorité est la plus informée et la plus impliquée. Mais c’est sans compter l’évolution de la structure familiale, les divorces et les séparations devenus monnaie courante ces dernières décennies, ainsi que la multiplication des tabous autour des menstruations. Du coup, les pères aussi participent et demandent à être formés pour pouvoir s’approprier la question. Une enquête menée par Intimina* auprès de pères célibataires a révélé le réel besoin de combler certaines lacunes en la matière, et de se sentir plus à l’aise avec les changements physiques et hormonaux qui affectent leur fille (ados).

Cette étude, menée en Angleterre, aux États-Unis, en France, en Italie et en Espagne, nous apprend que huit pères sur dix pensent que les menstruations sont une « histoire de femme », c’est donc aux mères de faire en sorte que leur fille accouche. (s). Alors les clichés persistent malgré le fait qu’ils ont soulevé de nombreux sujets sur le sujet… Mais plus de quatre répondants sur dix (44%) sont sûrs que c’est une conversation qu’il faut avoir avec les deux parents. A noter qu’un quart d’entre eux pensent que le médecin doit délivrer cette information, 19% des enseignants, et 13% sont loin de considérer que c’est aux petites filles de s’assurer qu’elles obtiennent toutes les informations. conseils dont vous avez besoin.

À Lire  Détoxifier sa peau, est-ce possible ?

Près des trois quarts des pères (72%) pensent cependant qu’il est normal d’en savoir plus sur les menstruations, et 70% disent en savoir suffisamment sur le cycle menstruel pour pouvoir en discuter avec le père de leur (fille). (s) si nécessaire. En France, les trois quarts des pères déclarent avoir déjà évoqué le cycle menstruel, contre 25% qui n’ont jamais abordé le sujet. Ca tombe bien, dans ce cas, même si certains demandent à être renseignés sur la question, ne serait-ce que pour être plus à l’aise…

Un vrai besoin d’information

Parmi les pères qui ne sont pas à l’aise pour parler des règles de leur enfant (14 %), 53 % trouvent cela étrange, contre 39 % qui y voient un sujet sensible et 34 % qui en ont simplement peur. Ils ne répondent pas aux questions. leur enfant. Notez qu’un cinquième (21%) déclarent ne même pas se sentir capables de le faire. En quête d’informations, les pères se tournent vers toutes les autres femmes de la famille, notamment aux États-Unis (64%) et au Royaume-Uni (61%), pour les trouver, contre 34% qui préfèrent les supports pédagogiques, 31% les amis. , et 27 % de manuels scolaires.

Cependant, plus de la moitié des répondants (58%) ont déclaré vouloir en savoir plus sur le sujet. L’effet qui montre que, malgré la persistance de certains clichés, l’esprit change lentement mais sûrement. Pour plus de précisions, les pères achètent désormais volontairement des protections menstruelles pour leur fille, que ce soit des serviettes hygiéniques (60%), des tampons (30%) ou des culottes menstruelles (22%). Une attitude qui tend à indiquer une méconnaissance du sujet.

* L’enquête a été menée en juillet 2022 et a interrogé 1 258 pères de filles âgées de 10 à 15 ans au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Italie et en Espagne.