Au lieu de tampons, de serviettes et de coupes, les culottes régulières gagnent en popularité pendant leurs règles. Ces protections intimes allient biologie et efficacité.

A la croisée des chemins entre le préservatif et la protection individuelle, la culotte menstruelle satisfait les femmes qui souhaitent éviter l’exposition aux produits chimiques (pesticides, phtalates*) chaque mois dans les tampons et serviettes de la grande distribution. A noter qu’aujourd’hui certaines marques n’utilisent aucun produit toxique pour fabriquer et blanchir les tampons et serviettes.

Avec la cup, la culotte est donc une alternative environnementale pour empêcher la muqueuse du vagin d’absorber de nombreuses substances nocives. Toujours d’un point de vue environnemental, les culottes lavables et donc réutilisables évitent de jeter les dispositifs à usage unique comme les tampons et les serviettes.

En termes d’économies, les dépenses sont moindres en période moyenne grâce aux culottes : dépenses de 20 à 45 € en moyenne, à hauteur de 3 à 7 jours d’utilisation par mois et 3 culottes par jour, c’est vite rentabilisé si on le compare à jetables. outil.!

Eloigner le choc toxique

Autre point important : la culotte menstruelle est associée à des dispositifs tels que des serviettes et des coupelles qui permettent l’écoulement du liquide, au lieu de laisser le sang s’accumuler le long des parois du vagin comme le font les tampons. Les femmes qui veulent ces dispositifs externes ont un faible risque de choc toxique, qui est associé à une hémorragie interne pendant plus de 6 heures.

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Une culotte en 3 couches

Les pantalons ont une place pour absorber correctement le flux menstruel. Ils peuvent être utilisés seuls ou en complément d’un tampon ou d’une serviette (label naturel), selon le débit et/ou la durée du cycle.

Le pantalon menstruel se compose de trois types : le premier en coton. Le second en tencel (une fibre issue de la cellulose de l’eucalyptus) ou en fibres de bambou, deux substances aux propriétés anti-odeurs et anti-bactériennes. La troisième couche correspond à une couche imperméable en polyester.

* Les phtalates sont également utilisés dans les aliments, les jouets, les revêtements de sol, les cosmétiques et les peintures. Selon la Santé publique française, ils sont considérés comme des perturbateurs endocriniens et la plupart sont classés comme « toxiques pour la reproduction ».