L’entreprise annonce une évolution de sa réglementation, après la polémique cet été pour sa proposition de médecines alternatives.
Les naturopathes ou hypnothérapeutes devront bientôt se passer de Doctolib. Le 26 octobre, le leader français de la prise de rendez-vous médicaux a annoncé de nouvelles mesures pour mieux encadrer la liste des médecins disponibles sur sa plateforme. Désormais, seuls les professionnels inscrits au répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) ou disposant d’un numéro ADELI seront acceptés. Deux références reconnues par l’Assurance Maladie.
Cette décision fait suite à de nombreuses critiques de professionnels de santé envers Doctolib, qui propose actuellement des rendez-vous avec des médecins tels que des naturopathes ou des hypnothérapeutes, dont la pratique est légale mais qui n’ont pas de formation médicale reconnue.
5700 praticiens concernés
En effet, cette décision concerne 5 700 praticiens en France. Ces derniers ont six mois pour s’organiser, avant que Doctolib ne leur coupe définitivement l’accès à leurs rendez-vous.
« Il n’existe pas de moyen objectif et exhaustif de définir et de vérifier le niveau de qualification des professionnels exerçant des activités sociales, comme c’est possible pour les professions réglementées », reconnaît malgré tout Doctolib, dans un communiqué.
Outre les médecins et les pharmaciens, d’autres professions sont reconnues par les autorités sanitaires françaises et peuvent continuer à proposer leurs rendez-vous. Il s’agit (entre autres) de psychologues, de sages-femmes, de masseurs-kinésithérapeutes, d’infirmiers, de pédicures-podologues, mais aussi d’orthophonistes, de chiropraticiens, d’opticiens et de diététiciens.
Avec BFMTV, Doctolib précise qu’un professionnel de santé reconnu par l’Assurance Maladie peut toujours proposer une expertise liée au bien-être, par exemple en naturopathie.