Ce lundi 25 avril, le Conseil d’Etat a rejeté un recours contre sa démission par un ancien juge dijonnais qui avait offert à sa fille des pages libertines. L’ancien magistrat a été condamné en mars dernier par le tribunal correctionnel de Besançon à deux ans de prison dont un avec sursis.
« La révocation n’est pas autorisée. » Ainsi, ce lundi 25 avril, le Conseil d’Etat a rejeté un recours contre son non-lieu, introduit par un ancien juge des enfants de Dijon (Côte-d’Or), qui avait proposé à sa fille mineure sur les sites libertins.
L’ancien juge de 56 ans a été démis de ses fonctions en juillet 2021 par la commission de discipline du Conseil supérieur de la magistrature. L’expulsion est la peine la plus lourde qui puisse être infligée à un juge.
Un internaute libertin rapportait à l’époque qu’un homme proposait d’engager sa fille (alors âgée de 12 ans) dans des rapports sexuels avec des adultes consentants.
En janvier 2020, l’affaire est confiée au parquet de Besançon, qui ouvre une enquête pour corruption de mineur de moins de 15 ans. Le 5 juin, après des perquisitions au domicile et au bureau du couple, l’ancien juge a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Sans casier judiciaire ni problème d’addiction, il a reconnu être l’auteur des messages, mais a rappelé « des fantasmes qu’il n’aurait jamais réalisés ».
Pour rappel, il a été condamné le 11 mars 2022 à deux ans de prison dont un ferme.