Ma visite en France en TER en 10 jours

En un instant au revoir les stations bougent. Nous nous regardons, nous appuyons nos mains contre la vitre froide. Ils ne se sont pas ouverts depuis longtemps et la voix d’un être cher nous avait déjà quittés sur le quai. Les yeux, nous disons au revoir à nouveau. « À partir de lundi à 5 h 30, je vous assure que nous traversons des moments déchirants. Ancien officier de marine lassé de l’océan, Bertrand Poupart pose ses valises à Quimper et revêt un nouvel uniforme : le chef de poste ou, désormais, le « chef de quartier ».

Un ancien globe-trotter calme gardait un œil attentif. « Je vois souvent des larmes. Le coup de sifflet marque la fin de la pause, le début de la semaine. L’agent a tourné le dos au train, pour s’assurer que personne ne s’approchait. Vient ensuite le moment où celui qui reste sur le quai fait quelques pas pour suivre la voiture, comme s’il ne quittait pas un passager qui s’éloigne trop brusquement. L’humidité nocturne circule encore sur les filets des chaînes, et la vapeur monte au fur et à mesure que le soleil se lève à l’horizon des rails. Un tour de France en TER offre un bol de nostalgie : entendre le sifflet d’un train chanté par Richard Anthony et sans hâte redécouvrir la France filmée en noir et blanc occultée par TGV.

Le tour de France TER voyage sans retour. Avec des cartes à sens unique, suivez les vignobles de Bordeaux, le Canal du Midi, les pins des Vosges… Regardez le soleil se lever de l’Atlantique et se lever dans la Méditerranée.

Zola, Jules Verne et les ouvriers héroïques

Zola, Jules Verne et les ouvriers héroïques

Avec une vitesse moyenne de 83 km/h, moins de fumée, le TER se rapproche des locomotives à vapeur de 1900. Bercé par un galet, près de Nantes, on relit Zola. Le passage de « La bête humaine » décrit un train entrant dans un tunnel « hurlant et sifflant, sortant, disparaissant, enivré par la terre, une longue secousse d’où la terre a tremblé ». Une locomotive au 19e siècle faisait autant rêver qu’une fusée au 20e siècle. A Nantes, au musée Jules Verne, on s’amuse avec une maquette de vaisseau spatial que l’écrivain a inventée pour voyager « De la Terre à la Lune » : jusqu’à la Lune commodément déployée, prédit son personnage au chapitre XIX. choc, tremblement de terre ou saut des rails de peur, et le but sera atteint rapidement, sans fatigue, en ligne droite… ».

Jusque sur les couvertures de ses romans, une locomotive se démarque, véhicule d’exception filant vers demain. Verne lui-même n’est-il pas né la même année que ce nouveau moyen de transport, 1829 ? Il a grandi dans ce quartier, face aux usines de machines à vapeur, aux chantiers de Chantenay, aux rails qui longeaient la Loire. « Un tour du monde en 80 jours », auquel le musée consacre cet été une exposition, n’a pu être écrit qu’à l’époque du train triomphal.

Sur la côte bleue entre Marseille et Carry-le-Rouet, en mai 2022. © Baptiste de Ville d’Avray pour « Les Echos Week-End »

Partout en France, les lignes témoignent encore des efforts surhumains des architectes et des ouvriers pour tailler des reliefs et faire place à la machine. Au sud, de Miramas à l’Estaque, s’étend la Côte Bleue. Entre 1907 et 1914, l’ingénieur en chef de la Compagnie Paris-Lyon-Marseille (PLM) Paul Séjourné construit pas moins de 18 viaducs à 59,7 km. A la fenêtre, entre 23 tunnels, la Méditerranée scintille dans un feu d’artifice bleu turquoise. TER ploie comme un acrobate sur corde, suspendu à l’œuvre de Séjourné et aux fantômes qui ont mis en lumière son chantier. Des armes anonymes venues d’Espagne, du Portugal, d’Italie… auxquelles la commune de Rove a dédié une stèle.

Le long des rails se trouvent de petites gares typiques de cette région, décorées d’auvents et de frises en faïence. Enfin, la machine s’attaque au chef-d’œuvre de Séjourné : le viaduc des Eaux Salées, lançant une lance au-dessus d’un ruisseau. Et voici les toits de L’Estaque, les visions de Gauguin et de Guédiguian, le Château d’If… et Marseille qui ouvre ses bras de marin vers TER.

Viaduc des Eaux-Salées, sur la Côte Bleue. © Baptiste de Ville d’Avray pour « Les Echos Week-End »

Resté, on le retrouvera à l’autre bout du pays. Sur la ligne des Hirondelles, une courbe de 203 mètres survole la vallée de l’Evalude. De part et d’autre du viaduc de Morez, entre Dole et Saint-Claude, des rails gravissent les pentes du Jura. Il y a des coins de France où seul le chemin de fer investit. Là-haut, parmi les sapins, à l’écart de toute cheminée, les TER pénètrent dans des paysages dépourvus de routes et de chemins. Ces rails lointains, ces ponts et tunnels témoignent de la détermination des populations à sortir de leur isolement. De ce besoin vital de nous lier les uns aux autres. Les trains sont tendus. Ainsi, le Mont-Blanc Express a fait du petit village de Chamonix un lieu où le monde se connecte.

Après Saint-Gervais, les TER passent à proximité des embranchements qui sont gonflés de givre jusqu’en avril. Ensuite, ce train d’alpinistes ira en Suisse. Nous nous sommes frottés avec deux paires de notaires, à peine surpris d’être là, échangeant des noms d’amis communs avant d’insérer cette formule parisienne désarmante : « Il a plu sur la place des Ternes hier matin. »

Ô train, suspend ton vol…

Aujourd’hui, seuls les trains du matin restent faciles à utiliser. Sur le chemin du travail, les passagers retournent à leurs places habituelles et se tiennent compagnie. « Entre le départ et le retour, ils passent parfois plus d’une heure et demie ensemble chaque jour », raconte Lucie, contrôleur en Occitanie. Plus d’un an, c’est beaucoup plus que nous ne voyons nos meilleurs amis. Alors à la fin ils compatissent, nous souhaitant une bonne année en décembre ou de bonnes vacances à l’approche de l’été. »

La durée de vie d’un wagon TER semble parfois étrangement détachée du planning. Un peu avant 7 heures du matin, à la sortie de Lyon-Perrache, l’orange épluchée par le voyageur sentait les agrumes, et alors que le soleil se levait, le voyageur italien nous raconta sa recette de carpe grillée.

Gare de Niolon et l’escalier monumental de la gare Saint-Charles, Marseille. Entre eux, une petite demi-heure pour TER. © Baptiste de Ville d’Avray pour « Les Echos Week-End »

Passé neuf heures, l’heure est à l’isolement, casque et écran. Certains baissent même les stores vers l’océan ou la forêt d’un mouvement brusque. De retour dans les Pyrénées, le contrôleur se repent. Avant les trains, il a travaillé dans l’informatique à la Nouvelle-Orléans, Chicago ou San Francisco. Ejecté du rêve américain par la crise, il termine ses derniers semestres sous l’uniforme SNCF à Perpignan. Il aime cette nouvelle vie qu’il n’a pas vraiment choisie : aider les gens, les informer, discuter un peu… Malheureusement, l’épidémie de Covid-19, port du masque obligatoire, a diminué le peu de socialisation que ces déplacements ordinaires ont encore. cultiver entre email, réseaux sociaux et jeux vidéo.

Les épiphanies demeurent : sur le chemin de Dijon, des reflets sur le lac du Bourget tirent un voisin ombragé de son ordinateur. « C’est beau, en fait ! » Il habite la région, ne prend jamais le train et découvre pour la première fois le lac Lamartine dans la lumière rose de cette côte. « Ô train ! Suspendez votre vol… ». La course des cerfs, des renards, le vol des flamants roses entre Agda et Sète ou la cigogne au-dessus de Strasbourg sont aussi étonnants. Mais les vaches sont, contrairement à ce qu’on dit, indifférentes aux trains. Le plus souvent, ce sont les passagers qui regardent passer les vaches.

15 secondes Grand Bleu. pic.twitter.com/r8Kyoe9gx2

La France n’est pas seulement entrelacée de paysages grandioses. Le parcourir, c’est comme passer de longues heures à contempler des mosaïques de champs, cultivés ou abandonnés. Sur le navire TER, on se rend également compte que la pratique du graffiti se répand au-delà des villes et des banlieues. Nous venons de loin pour marquer la sortie du tunnel dans le désert national. Du nord au sud, toutes les périphéries des villes se ressemblent. Partout, les TER longent jardinets, mobil-homes, piscines gonflables, trampolines. Viennent ensuite les barreaux des immeubles avec ces balcons sur lesquels, quelle que soit la saison, se tiennent, incohérents et désespérés, de pauvres Pères Noël oubliés aux fausses allures suicidaires. Déterminés, rien ne nous prépare au faste des gares.

Le goût des gares

Le goût des gares

Quand on va ou vient, on oublie de les regarder. Les plus modernes ressemblent à des aéroports. Saint-Gervais ou Chamonix s’inspirent des maisons de montagne alpines. La Rochelle a la magnificence des phares, les fantasmes de l’Atlantide avec une façade ornée de motifs de coquillages, anguilles, langoustes, crabes… Des stations illuminent les villes et les époques. Marseille Saint-Charles offre aux voyageurs l’un des plus beaux escaliers de France. L’un des plus détestés et à cause de tous les lumbagos qu’il a provoqués, entorses à la cheville et stase. De part et d’autre, les sculptures nous parlent de ce grand port du sud.

Marseille antique, une enclave grecque dans le monde romain. La Marseille moderne, tremplin vers les colonies de l’Empire français, représentée par des beautés africaines ou tonkinoises paresseuses. À l’intérieur de la boîte d’époque. Dans les années 1970, on rêvait de transformer Saint-Charles en un bâtiment futuriste au service de toutes les voitures. De ce projet, abandonné en 1975, survit une construction incohérente placée comme une soucoupe volante sous une voûte à la Eiffel clouée à la main en 1848.

Gare de Chamonix, inspirée d’une cabane d’alpage. © Guillaume Atger / Divergence

Les gares témoignent aussi des drames de l’histoire. Elle de Chalon-sur-Saône se souvient des familles venues, en spectacle, voir passer les troupes en 1914. Plus tard, des mères de famille sur ces mêmes quais demandaient des nouvelles non censurées aux soldats en leur absence accoudés aux fenêtres. Dans cette époque terrible, Chalon sera l’une de ces villes clés entre la zone libre et la zone occupée. L’histoire a des traces de sabotage, de passages secrets. Lors du tournage de son ode à l’héroïsme des cheminots, René Clément a planté « La Bataille du rail » dans la région. Face à la gare, un monument leur rend hommage. Dans la pierre, la vapeur des trains se transforme en fleurs commémoratives.

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Metz, sublime escale

Metz, sublime escale

Aucune station ne raconte mieux les larmes de l’Est que celle de Metz. Inauguré en 1908, il était recherché par l’empereur Guillaume II comme symbole de la Moselle allemande. Comme la gare, c’est un palais, avec ses salons luxueux et ses sublimes vitraux représentant Charlemagne. Les statues ont évolué au fil des années et des guerres. En 1919, le bouclier de chevalier à motif d’aigle impérial est remplacé par des croix de Lorraine. Mais le plus charmant, ce sont mille petits détails et des dizaines de thrombines sculptées qui ornent la façade et la salle d’attente : passagers de première classe, buffet de troisième classe, toute cette petite foule avec ses chaînes, son au revoir, ses porteurs, l’architecte Jürgen Kröger qui se représentait et moi nous nous reconnaîtrions presque parmi tous ces visages immobiles, nous qui ne faisons que passer.

Ligne Mont-Blanc Express, en Haute-Savoie, sous le viaduc des Egratz. © Berthold Steinhilber / LAIF-REA

Chemin faisant, on apprend à aimer les arrêts plus discrets. Saintes, derrière un bâtiment banal, cache un paysage de hangars, ateliers et autres chantiers de réhabilitation. Un purgatoire de train dans lequel les wagons attendent leur sort au pied d’un bâtiment que les agents ont qualifié de « château ». La gare voit des lignes s’étirer dans cinq directions. Dans le joli jargon ferroviaire, Saintes est une « star ». Mais il est surtout émouvant de longer, quelques pas plus loin, les vestiges romains et le lit de la Charente. Car le transport fluvial, plus que le transport routier, sera l’ancêtre du chemin de fer. Comme les ports, les gares témoignent de la volonté des gens de voyager plus vite, de lutter contre les contraintes d’espace et de temps.

Le culte de Chronos

Le culte de Chronos

Au cœur des villes, les gares disposent de cadrans. L’un des stands les plus impressionnants de la capitale française de l’horlogerie : en contrebas du port de Besançon-TGV. Le travail remarquable du sorcier d’Utinam, l’une des dernières manufactures horlogères françaises de la grande tradition comtoise. Personne ne sait pourquoi Clémence s’appelle, sauf probablement son créateur, Philippe Lebru. Reliés au rotor du moteur du TGV, ses engrenages complexes évoquent les « Temps Modernes » de Chaplin. Les trains, notamment les TER, sont beaucoup plus précis que vous ne le pensez. Aussi pénibles soient-ils, les retards sont rares, et tous les chefs de gare témoignent de passagers qui se présentent à 19h45 et s’étonnent que le train de 19h44 soit parti une minute. Chaque soir, la gare de Strasbourg célèbre, tout comme sa cathédrale, le culte de Chronos. Au fur et à mesure que le jour baisse, les cadrans brillent sous les nuages ​​du dôme de verre et forment la magnifique aurore des horloges.

A quelques arrêts, l’immense Cité du Train de Mulhouse expose des machines d’exception. Wagons de toutes les époques, formes connues ou technologies oubliées, comme le wagon Bugatti, ce spectacle sur rails qui a voyagé entre Paris et la Normandie du début des années 1930 à la fin des années 1950. Ils seront bientôt rejoints par les trains d’aujourd’hui que nous empruntons sans réfléchir. Cette ville nous raconte toute l’histoire de France écrite sur la barrière de son chemin de fer. Dans une pièce à part, une maquette géante : depuis 1970, André Ullrich travaille sur un pays imaginaire entrecoupé de rails et peuplé de 2 000 figurines, peintes à la main par Madame Ullrich. Pour 50 centimes, le train se met à tourner. Tout à coup, autour de lui, un paysage lumineux. Tout clignote, tout s’anime, tout vit. Le train conduit le monde.

Organiser son tour de France en TER

Les trains TER étant exploités par régions, la SNCF ne propose malheureusement pas de « pass Tour de France » ni de pass permettant de parcourir le territoire en illimité sur une période donnée. Pour se déplacer en France, il faut effectuer autant d’allers simples que nécessaire via le site SNCF-connect.com. Le TER reste tout de même un moyen de transport souple car sur un même trajet le billet est valable toute la journée.

Si vous souhaitez vous éloigner de la gare de manière verte, la plupart des trains TER disposent de places libres pour les vélos.

Parmi les lignes les plus spectaculaires, celle dite « Laste », entre Dole et Saint-Claude, figure le train touristique. Les offices de tourisme des deux villes (doletourisme.fr et saint-claude-haut-jura.com) proposent différentes formules pour accompagner le voyage à travers l’histoire de cette épopée ferroviaire et des excursions (train + vélo, randonnées, musées, etc.) .

Lire : « Reposez-vous en train. 40 trajets sans voiture pour parcourir la France de gare en gare. » Guide Michelin de l’éditeur, 400 pages, 19,90 €.

Nos « hôtels de la gare »

Choix d’adresses à moins d’un kilomètre de la gare, quelques minutes à pied.

Parmi les grands hôtels de groupe qui entourent toutes les gares de France, la vraie réussite du « Mercure Gare Atlantique », avec son accueil convivial en forme de salon, ses cannelés pour le petit déjeuner et ses appartements juniors en duplex, face à la magnifique façade. Gare Saint-Jean.

Le quartier proche de la gare de Besançon offre peu d’intérêt (le sex-shop appelé – sic – Au Doubs Plaisir, qui pourrait être une curiosité, est actuellement fermé). A mi-chemin du centre-ville, « Ibis La City » se caractérise par une architecture époustouflante qui lui donne un souffle de science-fiction.

Le tout nouvel Hôtel de Cambis, à 5 minutes à pied de la gare vers le centre-ville, propose une halte raffinée et chaleureuse, entièrement décorée sur le thème du vin, et la réception fait également office de bar.

L’Hôtel des Deux Gares (comme son nom l’indique) est situé face à la gare et au tramway du Mont-Blanc. Dans un environnement montagnard, un accueil des Alpes agréable avec piscine et sauna.

« Hôtel Habituel » (comme son nom l’indique) est un immeuble hors des sentiers battus et l’un des plus discrets de la capitale, situé entre Gare du Nord et Gare de l’Est. Un décor voyageur qui hésite entre la Scandinavie et l’Afrique et une ambiance feutrée et cosy. Très bon rapport qualité prix pour Paris.

Appartenant au groupe d’hôtels urbains Okko, l' »Okko Hotel Nantes Château », proche de la gare, du château et du Musée des Beaux-Arts, propose des chambres design, une situation privilégiée et un bon rapport qualité-prix.

Nos « buffets de la gare »

Aux gares, tavernes traditionnelles et snacks se frottent à vos épaules.

A Toulouse, en face de Matabiau, « Le Vélo Sentimental » (installé dans ce qui ressemble à un appartement, à l’étage d’un atelier de vélos) propose de bons plats faits maison à partir de produits régionaux.

Parmi les classiques, à Bordeaux, on aime les fruits de mer du magnifique « Café du Levant », construit en même temps que la gare Saint-Jean et dans le même style dès 1900. A Lyon, « Brasserie L’Est » occupe la première place décor de l’ancienne gare des Brotteaux à deux pas de Perrachea) : des trains miniatures passent devant les clients et, dans les assiettes, une délicieuse cuisine Bocuse. A Strasbourg, « Le Dix » (10, place de la Gare) propose d’excellentes choucroutes et de solides profiteroles. Et pour les plus pressés, au contraire, dans la gare même (dans le hall central à côté du Relay) vous trouverez un incroyable distributeur automatique de choucroute et munster !

Comment ça marche un train ?

Les sous-stations à proximité de la voie transmettent l’électricité via la caténaire. Cet ensemble de câbles disposés le long des lignes garantit des performances de puissance. Le pantographe relie le train à la caténaire et permet le passage du courant.

Comment fonctionnent les chemins de fer ? Le rôle des seuils est de maintenir la largeur et l’inclinaison des rails tout en transmettant au ballast la charge des véhicules encerclant les rails. La voie est constituée d’une série de rails dont la largeur (distance entre deux rails) est soumise à une réglementation très précise.

Comment fonctionne le premier train ?

Le 13 février 1804, il y a 216 ans, Richard Trevithick, un ingénieur anglais, introduisait une machine extraordinaire, jamais vue auparavant : une locomotive à vapeur ! Comment fonctionne cet appareil mécanique ? Le feu chauffe l’eau qui se transforme en vapeur. Cette vapeur est envoyée au cylindre où elle pousse le piston.

Comment ça freine un train ?

Pour ralentir le TGV, il faut utiliser le frein moteur en reconnectant les essieux aux moteurs. Le champ magnétique généré par les moteurs et les essieux s’opposera et provoquera une décélération. Pour le freinage, le TGV fonctionne comme une voiture, avec un frein à disque qui appuie sur la roue.

Comment sont alimentés les trains ?

Pour propulser les trains, l’électricité transite par des « sous-stations » SNCF. Situées à proximité de la voie ferrée, ces stations alimentaires transmettent l’électricité par la caténaire, le fil aérien au-dessus du train et le long des rails.

Est-ce que le 36 35 est gratuit ?

Dès cet été 3635, le service téléphonique billettique de la SNCF ne sera plus facturé, mais facturé comme un appel local.

Comment joindre un agent SNCF au téléphone ? Numéros de téléphone du Service Clients SNCF Vous souhaitez connaître le trafic, les horaires des trains, acheter des billets, suivre ou modifier vos commandes, appelez le Service Clients SNCF au 36 35 (gratuit) Les Conseillers SNCF sont disponibles 7j/7 de 7h00 à 22 heures

Comment avoir un conseiller au 3635 ?

Pour joindre le service après-vente SNCF et gérer votre commande, vous pouvez composer et appeler gratuitement depuis la France le 09 80 98 36 35. Vous pourrez alors contacter le conseiller de 7h à 22h tous les jours, 7 jours sur 7.

Comment contacter un agent SNCF ?

Contactez la SNCF par téléphone. Si vous souhaitez vous renseigner sur les différents services proposés par l’entreprise, vous pouvez appeler ses conseillers clientèle au numéro SNCF suivant : 01 84 94 36 35 (prix gratuit du service d’appel).

Comment téléphoner gratuitement à la SNCF ?

Appelez le 31 17 pour un appel lié à la sécurité (gratuit depuis mobile et fixe) ou envoyez-nous un SMS (tarif normal) au 31 17 7. Ces 2 lignes sont actives 7j/7 et 24h/24, sur tous les réseaux ferrés nationaux .

Quel est le train le plus vieux du monde ?

Le premier train à rouler sur rails remonte à 1804 au Pays de Galles (Royaume-Uni) : près de Merthyr Tydfil une locomotive à vapeur (déjà !) roule sur rails le 21 février 1804. La machine est fabriquée par l’ingénieur britannique Richard Trevithick.

Quelle est la date du premier train ? C’était le 21 février 1804, lorsque la première circulation eut lieu sur les voies d’une locomotive à vapeur construite par Richard Trevithick près de Merthyr Tydfil, au Pays de Galles.

Où se trouve le train le plus long du monde ?

La ligne Sydney-Perth en Australie : 4 352 km Ghan reliant Adélaïde et Darwin est le train de voyageurs le plus long du monde : en moyenne 770 mètres de long avec 2 locomotives et 36 wagons.

Quel est le premier train du monde ?

Le train à vapeur a été mis en service pour la première fois dans le monde le 21 février 1804 à Pen-y-Darren, une région minière du Pays de Galles, près de Merthyr Tydfil.