Huit ans de prison. Jorge Arias, un homme de 51 ans qui exerçait comme naturopathe et ostéopathe à Lyon (Rhône), le mardi 15 mars 2022, a été condamné à huit ans de prison par le tribunal de Roibar pour avoir violé une femme de 27 ans. . l’ancien A l’été 2014, lors de séances d’ostéopathie dans son cabinet, le quinquagénaire pratique des attouchements et des actes sexuels sur cette victime.

Profitait de la vulnérabilité de la victime

L’AFP rapportée par Le Parisien insiste sur la manipulation psychologique de la jeune cliente par le praticien. Ce dernier a déclaré aux enquêteurs qu’il avait incité la surveillance à suivre une « nouvelle méthode » qui conduisait à des abus sexuels légitimés par l’agresseur.

La position d’autorité professionnelle sert à accompagner la victime perçue comme vulnérable

A cette époque, la jeune femme connaissait des « difficultés personnelles », a déterminé le quotidien. L’homme « l’a fait sans aucun cadre éthique en profitant de la vulnérabilité de ses clients pour assouvir ses désirs sexuels personnels », a conclu une expérience psychiatrique citée par l’AFP et partagée par BFM. Cette étude « préserve également une opération psychique de nature perverse, où la position d’autorité professionnelle [de Jorge Arias] soutient la victime considérée comme faible ».

Une septième victime

Dans ce procès à huis clos qui a débuté lundi 14 mars, le tribunal a également ordonné un suivi socio-judiciaire de cinq ans, ainsi qu’un examen médico-judiciaire, pour mesurer le préjudice de la victime. Il a porté plainte près de quatre ans après l’incident, en mai 2018. Un mois plus tôt cette année-là, le naturopathe autoproclamé – qui affirme s’être formé en Colombie – avait été jugé pour des incidents similaires.

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Le jeune homme de 20 ans a alors trouvé dans la presse lyonnaise la nouvelle du procès contre l’homme qui avait été dénoncé par six clientes entre 2013 et 2015. Le 27 avril 2018, le tribunal du Rhône le condamne une première fois à douze ans. Emprisonnement pour avoir violé et agressé ces six femmes lors de séances de thérapie.

Ce procès va faire prendre conscience au jeune homme de 27 ans de ce qu’il a subi et le pousser à porter plainte. Au verdict de ce nouveau procès qui s’est déroulé ces derniers jours s’ajoutent six ans de « confusion partielle » avec ce précédent verdict. La « confusion partielle » consiste en ce que la plus faible est partiellement la plus faible des deux clauses, absorbant la plus forte.