L’essentiel du projet de loi Le texte traite de l’indemnisation du chômage, de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et de l’électorat pour les choix professionnels dans les entreprises, qui auront bientôt lieu. Vers une nouvelle réforme de la caisse de sécurité sociale Les règles actuelles de l’assurance chômage issues de la réforme de 2019, dont l’application a été retardée par la crise du Covid-19, prendront fin le 1er novembre 2022. Face à l’urgence, le projet de loi permet au gouvernement de prolonger le dispositif actuel d’indemnisation du chômage jusqu’au 31 décembre 2023. Ce report permettra au gouvernement, après concertation avec les acteurs de la vie active, de préparer une nouvelle réforme de l’indemnisation du chômage, visant à faire varier l’indemnisation règles avec la situation du marché du travail. Selon le gouvernement, cette nouvelle réforme de l’assurance chômage doit répondre aux plus grandes difficultés de recrutement que connaissent les entreprises depuis la crise sanitaire et à la part croissante des chefs d’entreprise qui déclarent réduire leur activité faute de candidats disponibles. . C’est le cas, par exemple, dans le secteur de la santé, dans l’industrie ou dans les transports où il y a une pénurie massive d’infirmiers, de techniciens et de chauffeurs. Le gouvernement est également autorisé à prolonger jusqu’au 31 août 2024 par décret le bonus-malus sur la taxe chômage qui s’applique aux entreprises de sept secteurs qui ont très souvent recours aux contrats courts. La VAE étendue aux aidants et aidants familiaux L’accès à la validation des acquis de l’expérience est étendu aux aidants et aidants familiaux pour accompagner la reconversion professionnelle des salariés et réduire le chômage de longue durée dans les métiers rares. Les aidants et aidants familiaux pourront désormais revendiquer des compétences en com acquises dans la gestion de l’addiction ou de la fin de vie d’un proche. En outre, le texte permet de comptabiliser les périodes d’expérience professionnelle dans la durée minimale d’expérience requise pour bénéficier de la VAE et simplifie certaines démarches. Ces mesures seront suivies d’une réforme majeure par VAE. Les électeurs dans les entreprises Le projet de loi modifie la loi Travail qui définit les conditions pour être électeur aux élections professionnelles, et permet notamment la nomination de représentants des salariés dans les comités sociaux et économiques (CSE). Elle tire les conséquences d’une décision du Conseil constitutionnel du 19 novembre 2021 déclarant inconstitutionnel l’article L 2314-18 du Code du travail, avec effet différé jusqu’au 31 octobre 2022. Pour la première fois, la loi prévoit des critères d’exclusion en matière de l’éligibilité, qui a toujours été adoptée par la Cour de cassation et non remise en cause par le Conseil constitutionnel. Les salariés assimilés à l’employeur en raison des pouvoirs qui leur sont délégués, ou qui représentent l’employeur devant les instances représentatives du personnel, restent inéligibles. Enfin, le texte est complété par une série de ratifications de règlements, adoptés pendant la crise sanitaire, dans les domaines du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Les eurodéputés doivent commencer à examiner le texte début octobre.
L’essentiel du projet de loi Le texte traite de l’indemnisation du chômage, de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et de l’électorat pour les choix professionnels dans les entreprises, qui auront bientôt lieu. Vers une nouvelle réforme de la caisse de sécurité sociale Les règles actuelles de l’assurance chômage issues de la réforme de 2019, dont l’application a été retardée par la crise du Covid-19, prendront fin le 1er novembre 2022. Face à l’urgence, le projet de loi permet au gouvernement de prolonger le dispositif actuel d’indemnisation du chômage jusqu’au 31 décembre 2023. Ce report permettra au gouvernement, après concertation avec les acteurs de la vie active, de préparer une nouvelle réforme de l’indemnisation du chômage, visant à faire varier l’indemnisation règles avec la situation du marché du travail. Selon le gouvernement, cette nouvelle réforme de l’assurance chômage doit répondre aux plus grandes difficultés de recrutement que connaissent les entreprises depuis la crise sanitaire et à la part croissante des chefs d’entreprise qui déclarent réduire leur activité faute de candidats disponibles. . C’est le cas, par exemple, dans le secteur de la santé, dans l’industrie ou dans les transports où il y a une pénurie massive d’infirmiers, de techniciens et de chauffeurs. Le gouvernement est également autorisé à prolonger jusqu’au 31 août 2024 par décret le bonus-malus sur la taxe chômage qui s’applique aux entreprises de sept secteurs qui ont très souvent recours aux contrats courts. La VAE étendue aux aidants et aidants familiaux L’accès à la validation des acquis de l’expérience est étendu aux aidants et aidants familiaux pour accompagner la reconversion professionnelle des salariés et réduire le chômage de longue durée dans les métiers rares. Les aidants et aidants familiaux pourront désormais revendiquer des compétences en com acquises dans la gestion de l’addiction ou de la fin de vie d’un proche. En outre, le texte permet de comptabiliser les périodes d’expérience professionnelle dans la durée minimale d’expérience requise pour bénéficier de la VAE et simplifie certaines démarches. Ces mesures seront suivies d’une réforme majeure par VAE. Les électeurs dans les entreprises Le projet de loi modifie la loi Travail qui définit les conditions pour être électeur aux élections professionnelles, et permet notamment la nomination de représentants des salariés dans les comités sociaux et économiques (CSE). Elle tire les conséquences d’une décision du Conseil constitutionnel du 19 novembre 2021 déclarant inconstitutionnel l’article L 2314-18 du Code du travail, avec effet différé jusqu’au 31 octobre 2022. Pour la première fois, la loi prévoit des critères d’exclusion en matière de l’éligibilité, qui a toujours été adoptée par la Cour de cassation et non remise en cause par le Conseil constitutionnel. Les salariés assimilés à l’employeur en raison des pouvoirs qui leur sont délégués, ou qui représentent l’employeur devant les instances représentatives du personnel, restent inéligibles. Enfin, le texte est complété par une série de ratifications de règlements, adoptés pendant la crise sanitaire, dans les domaines du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Les eurodéputés doivent commencer à examiner le texte début octobre.
L’essentiel du projet de loi
Le texte traite de l’indemnisation du chômage, de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et de l’électorat pour les choix professionnels dans les entreprises, qui auront lieu prochainement.
Vers une nouvelle réforme de l’assurance-chômage
Les règles actuelles de l’assurance chômage issues de la réforme de 2019, dont l’application a été retardée par la crise du Covid-19, prendront fin le 1er novembre 2022.
Compte tenu de l’urgence, le projet de loi permet au gouvernement de prolonger par décret le régime actuel d’indemnisation du chômage jusqu’au 31 décembre 2023 au plus tard.Ce report permettra au gouvernement, après concertation avec les acteurs du monde du travail, de préparer une nouvelle réforme des allocations de chômage, dans le but de faire varier les règles d’indemnisation en fonction de la situation sur le marché du travail.
Selon le gouvernement, cette nouvelle réforme de l’assurance chômage doit répondre aux plus grandes difficultés de recrutement que connaissent les entreprises depuis la crise sanitaire et à la part croissante des chefs d’entreprise qui déclarent réduire leur activité faute de candidats disponibles. . C’est le cas, par exemple, dans le secteur de la santé, dans l’industrie ou dans les transports où il y a une pénurie massive d’infirmiers, de techniciens et de chauffeurs.
Le gouvernement est également autorisé à prolonger jusqu’au 31 août 2024 par décret le bonus-malus sur la taxe chômage qui s’applique aux entreprises de sept secteurs qui ont très souvent recours aux contrats courts.
La VAE élargie aux proches aidants et aux aidants familiaux
L’accès à la validation des acquis de l’expérience est étendu aux aidants et aux aidants familiaux pour accompagner la reconversion professionnelle des salariés et réduire le chômage de longue durée dans les métiers rares.
Les aidants et les proches pourront désormais démontrer les compétences acquises dans la prise en charge de la dépendance ou de la fin de vie d’un membre de la famille.
En outre, le texte permet de comptabiliser les périodes d’expérience professionnelle dans la durée minimale d’expérience requise pour bénéficier de la VAE et simplifie certaines démarches.
Ces mesures seront suivies d’une importante réforme de la VAE.
Le corps électoral dans les entreprises
Le projet de loi modifie la loi Travail qui définit les conditions pour être électeur aux élections professionnelles, et permet notamment la désignation de représentants des salariés dans les comités sociaux et économiques (CSE). Elle tire les conséquences d’une décision du Conseil constitutionnel du 19 novembre 2021 déclarant inconstitutionnel l’article L 2314-18 du Code du travail, avec effet différé jusqu’au 31 octobre 2022.
Pour la première fois, la loi reprend les critères d’exclusion en matière d’éligibilité, qui ont été systématiquement adoptés par la Cour de cassation et non remis en cause par le Conseil constitutionnel. Les salariés assimilés à l’employeur en raison des pouvoirs qui leur sont délégués, ou qui représentent l’employeur devant les instances représentatives du personnel, restent inéligibles.
Enfin, le texte est complété par une série de ratifications de règlements, adoptés pendant la crise sanitaire, dans les domaines du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.
Les eurodéputés doivent commencer à examiner le texte début octobre.