– Qui est Muriel Swann ? – Je suis thérapeute, conférencier et coach, et maintenant auteur. J’ai exercé mon métier de psychologue clinicien pendant quinze ans en Corse dans un milieu médico-social, puis élargi ma palette d’outils thérapeutiques après de multiples formations. Notamment approche systémique et familiale, enfant intérieur, hypnose Erickson, thérapie par le son…etc.
– Idée pour ce livre ? – L’idée d’écrire m’est venue relativement tard, ce n’était pas quelque chose d’évident et de naturel pour moi, mais l’envie de raconter de belles histoires, témoigner de l’expérience et transmettre l’essentiel, s’est imposée au fil du temps et dès que j’ai les avait. Ce livre suit mon voyage en Inde il y a 18 ans. J’y ai perçu beaucoup de choses et tout ce temps est resté dans ma tête. Le besoin de transmettre toutes ces choses se faisait de plus en plus sentir. J’ai mûri le projet pendant dix ans, et j’ai commencé à l’écrire il y a 3 ans. La mort de mon père a aussi été un événement important, un déclic vital, une leçon. Il m’a rappelé qu’il faut réaliser ses rêves le plus longtemps possible, laisser une trace de son passage. Je lui ai dédié ce premier livre comme une dédicace mais aussi une ode à la vie… J’ai choisi l’auto-édition afin de conserver plus de liberté.
– Pourquoi ce titre, Le souffle du parfum ? – Je ne peux pas vous donner l’explication, il faut lire tout le livre pour comprendre le titre…
– De quoi parle-t-il? – C’est un roman de développement personnel, un voyage initiatique en Inde. Le personnage principal, Naïs, a toujours été fasciné par le Taj Mahal, une célèbre pièce d’architecture connue comme symbole de l’amour universel. Le Taj Mahal est le catalyseur de l’histoire. Elle y découvrira un monde auquel elle ne s’attendait pas et de nombreux secrets sur la nature humaine. Le livre traite des thèmes de l’amour, de la vie, de la mort, des illusions, de l’éveil de l’enfant intérieur et du processus de sa guérison, de la synchronicité, de la spiritualité… Il y a aussi de l’humour !
– L’écriture était quelque chose de nouveau pour vous, comment l’avez-vous abordée ? – Chaque étape de la construction du livre était une courbe d’apprentissage, parfois agréable, parfois difficile. En tant qu’auto-éditeur, nous ne nous contentons pas d’écrire, nous enseignons tout, de la mise en page à l’infographie et à la distribution. Mais l’expérience a été très intéressante, je me suis posé beaucoup de questions, j’ai eu des moments de doute, mais l’envie était plus forte. Je la compare souvent à la grossesse avec les joies et les peines nécessaires jusqu’à la naissance elle-même. Heureusement, j’ai eu de nombreuses aides durant le processus de création pour réaliser ce projet. Pour la partie la plus facile, bien sûr, il y avait la joie et la satisfaction d’écrire, de raconter une histoire, de rire, d’assembler patiemment un puzzle avec des mots, de créer des rêves et du sens, de créer des émotions, des surprises, de l’imagination, de créer une playlist musicale. L’écriture s’est avérée être un espace de liberté où tout est possible. Vous créez les personnages que vous souhaitez et toute la palette émotionnelle de l’espèce humaine : de l’amour à l’humour, de la beauté à la laideur, de la gentillesse à la cruauté, de la vie à la mort. Vous pouvez tout vous permettre. C’est un cheminement qui mène à la fois l’auteur et le lecteur, et chaque écrit est, à mon sens, une initiation…
– Belle couverture ? – C’est l’œuvre d’Eva Paccioni, que je remercie pour la belle illustration de la couverture. Elle l’a conçu en fonction de ses sentiments à propos d’un livre qu’elle a lu, s’est inspiré d’une histoire avec de nombreux clins d’œil comme des pétales de rose ou la lune.
– Peut-on le lire avec de la musique ? – Oui, j’ai édité la playlist musicale sur Spotify. Une soixantaine de titres corses, français, internationaux : I Muvrini, Guelfucci, Canta, Claude François, Eddy Mitchell, Franck Sinatra, Gene Kelly, Karuneh, The Doors, Ennio Morricone, Céline Dion, Vangelis… Il est impossible de tous les lister .
– Envisagez-vous une suite ou avez-vous d’autres projets de livres prévus ? – Oui absolument. J’ai réalisé que le processus de création ne s’arrête jamais. Deux autres projets de livres mûrissent, deux suites au roman Le souffle du parfum et un conte pour enfants sur notre précieuse planète, sa préservation et la crise écologique…
– Justement, en parlant d’écologie, il y a une démarche dans ce sens aussi dans ce roman… – Oui. J’ai contacté une imprimerie belge qui produit du papier écologique et imprime à la demande, ce qui évite les stocks importants et les invendus.
– L’auto-édition, c’est aussi l’auto-promotion… – Pour l’instant, j’ai choisi les réseaux sociaux, via ma page Facebook : Path of Metamorphosis et sur Instagram : murielswann. Le livre est bien distribué en Corse dans de nombreux points de vente* ou sites de livres papier. J’en ferai également la promotion lors de mes voyages à travers le continent et à l’étranger lors de conférences et d’ateliers thérapeutiques.
– Parlez-nous un peu de ces conférences et ateliers… – Ce sont des projets qui me sont proches. Organiser des conférences sur la guérison de l’enfant intérieur, la relation dans un couple, l’illusion amoureuse à l’amour véritable, l’éveil des pouvoirs féminins. Des ateliers sur ces sujets seront également organisés.
« Le souffle du parfum est un roman sur le développement personnel, un premier voyage au coeur de l’essentiel… » explique Muriel Swann, « Il aborde les thèmes de l’amour, de la psychologie, du parcours initiatique, de l’enfant intérieur, de la spiritualité, du karma , l’Inde et bien plus encore… » *-Une librairie Piuma Lesta à Bastia – L’Alma à Bastia – Monoprix à Bastia – E. Leclerc Grand Bastia – E. Leclerc U Cottone à Ghisonaccia – Librairie L’Alba à Ile Rousse – Librairie Valentini Pascal à Corte