Avec Stéphanie Lacassagne, sexothérapeute

La libido féminine est parfois un mystère. C’est souvent au début d’une relation dans un couple, ça peut faire peur ou changer au fil des années, pour des raisons qui lui échappent. Il y a beaucoup de choses qui peuvent expliquer la baisse de libido et ça tombe bien, il existe des solutions !

Qu’est-ce que la libido ?

Le mot libido est un mot latin signifiant « désir » : la libido est un désir sexuel. Freud, le père de la psychanalyse, l’a définie comme le pouvoir du sexe. Pour Jung, cette idée ne se limite pas au sexe, mais s’étend au-delà : c’est une force spéciale.

L’action de la libido féminine est la même que celle des hommes : elle est déterminée par l’esprit et le corps. Une chose est sûre : il n’y a pas que les hommes qui peuvent ressentir beaucoup de désir pour leur partenaire : certaines femmes peuvent aussi avoir une libido débordante !

Le rôle des hormones dans le désir

Stéphanie Lacassagne, sexothérapeute, explique : « Chez la femme, la libido est surtout affectée par les hormones. Par exemple, pendant l’ovulation, c’est plus important. Il peut arriver que ce besoin renouvelé survienne avant le début de la grossesse. Pour d’autres, cela peut être pendant ou après. »

La libido subit des changements tout au long du cycle menstruel en raison des changements hormonaux. S’il est testé, c’est plus important, c’est à cause de l’augmentation de la production d’oestrogène qui agit comme un renforcement du désir. La même chose se produit pendant la grossesse, au cours du deuxième mois.

Mais une autre hormone est souvent affectée par le désir : la testostérone. La meilleure hormone masculine est également produite chez les femmes en partie par les ovaires et les glandes surrénales. Si les hommes en ont plus que les femmes, les niveaux de testostérone sont élevés avant l’accouchement… avant qu’ils ne redescendent.

Les désirs sexuels varient d’une femme à l’autre, d’un jour à l’autre et tout au long de la vie.

« Par contre, la libido n’a absolument rien à voir avec l’âge. Dans mon cabinet, je vois des jeunes de 20 ans qui n’ont pas de désir, ce que les septuagénaires sauvent ! Il se peut que le désir reste, seul le schéma change. , et devient plus lent et plus tendre.S’il y a une composante physiologique particulière au désir sexuel féminin, ce n’est pas le seul élément qui contrôle la passion : L’esprit spécial joue également un rôle important dans la mise en œuvre du désir.

Les facteurs psychologiques

Preuve qu’il ne faut pas négliger l’état d’esprit dans la libido féminine, Stéphanie Lacassagne montre le temps difficile de la ménopause, «  Si une femme guérit à la ménopause – parce qu’elle n’a plus besoin il n’a pas la maladie -, il a atteint son objectif ». objectifs dans la vie, il n’aura pas d’enfants et il s’aime tel qu’il est, il pourra avoir plus de désir, bien qu’à la ménopause.Par contre, si vous traversez la ménopause, voir cela de manière négative peut favoriser la perte de libido qui existe dans les hormones. Stéphanie Lacassagne mentionne que des recherches ont été faites dans le monde entier pour en témoigner : « Dans d’autres cultures, en Afrique par exemple, il n’y a presque pas de problèmes féminins liés à la ménopause. Cela s’explique par le fait que cette saison est meilleure.

Quel est le mécanisme du désir ?

Le besoin peut être exprimé de deux manières :

La plupart du temps, un mélange de ces deux processus interfère avec l’éveil du désir sexuel chez la femme, avec une évolution variable selon le temps ou les situations de vie.

Baisse ou absence de libido : quelles peuvent être les causes ?

Les problèmes de libido arrivent à toutes les femmes à un moment donné de leur vie. Les facteurs qui peuvent conduire à une réduction de la demande sont nombreux : «  Ils peuvent penser, communiquer ou communiquer ».

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Les causes physiologiques

Parfois, la diminution du désir est causée par une maladie, permanente ou non, des hormones ou une raison physique :

La prise de médicaments

Certains traitements auront pour effet de diminuer la libido :

Les causes psychologiques

Il existe également des raisons psychologiques profondes qui affectent le désir :

Les blessures peuvent provoquer des blocages et un manque d’appétit.

Des problèmes au sein du couple

La perte de libido peut aussi être causée par le dysfonctionnement du couple. C’est ce que Stéphanie Lacassagne appelle les «  conjugopathies  » ou maladies de couple :

Dans un couple, le sexe est le signe révélateur que quelque chose d’autre ne va pas.

Malgré la complexité des mécanismes qui peuvent jouer dans la perte de désir, Stéphanie Lacassagne tient à assurer : «  La libido arrive : si elle peut disparaître, elle peut aussi réapparaître ! »

Prendre soin de son bien-être

Premièrement, il existe des solutions qui n’ont rien à voir avec le sexe. L’objectif est avant tout d’améliorer le bien-être :

Retrouver le désir en couple

Pour surmonter l’habitude, vous devez penser

Il faut avant tout communiquer, parler de ce qu’on aime et de ce qu’on n’aime pas : c’est la base !

Quand et qui consulter ?

Tout le monde ne vit pas une perte ou une baisse de libido de la même manière. Ce qui détermine si le maintien du mode de vie est approprié.

Dès qu’il y a souffrance, trouble, il faut en parler.

Consulter un médecin pour les causes médicales

« Selon le problème, on consulte d’abord le médecin, par exemple s’il y a des effets secondaires d’un médicament » moi, ou le médecin, s’il est causé par une maladie de la reproduction, ou son endocrinologue, si le problème de thyroïde se pose. »

Consulter un sexologue ou sexothérapeute

Si, malgré tout, les résultats ne sont pas très fructueux et que vous ne trouvez pas l’envie, l’envie de vous amuser ou même de vous masturber, une discussion s’impose : « Cela pourra identifier toutes les causes de la perte de libido et agir sur ces causes En effet, il n’est pas facile d’identifier les causes de cette perte de désir et même d’en réduire la cure.

« Tout comme aller voir votre dentiste ou tout autre médecin, lorsqu’il s’agit de problèmes de libido qui causent de la détresse, vous devriez consulter un médecin. Consulter un sexologue permet d’aborder toutes les problématiques non médicales. Nous parlerons de tout ce qui touche au sexe, aux relations et aux émotions. »

Cela permet notamment de reconnaître les effets de la fatigue et du stress et de trouver des outils pour gérer et gérer au lieu de vivre. « En thérapie sexuelle, on va aussi travailler sur l’image corporelle, l’acceptation de soi et la représentation sexuelle. Si vous avez une image négative du sexe, cela affectera certainement votre libido.

Enfin, lorsque le problème vient du couple, c’est l’occasion de parler de ce qui est approprié et inapproprié dans les négociations : « Parfois, ce n’est qu’en discutant qu’ils peuvent apporter des solutions pour retrouver une libido satisfaisante. » Le sexologue peut aussi donner des exercices pour relancer l’envie : « Par exemple, au début, on propose des exercices longs, sans utilisation ni stimulation des zones érogènes, pendant plusieurs semaines. Cela permet de se concentrer sur les sensations du corps et d’évacuer tout stress lié à la perte de désir. »

Une pratique régulière

Pour que la libido reste en forme, ou pour réduire la voiture, il n’y a pas de secret : «  Il faut un entraînement régulier, explique Stéphanie Lacassagne. En général, moins on aime, moins on en a envie. Sans se forcer, il faut offrez-vous des moments privilégiés ensemble, régulièrement : c’est important.

Une sexualité qui correspond à vos besoins

En effet, le plaisir retrouvé dans ces moments intimes va augmenter la libido : «  La dyspareunie ou vaginisme a un effet sur la libido, mais pas sur la structure. Si la personne est satisfaite de sa vie sexuelle, malgré le fait qu’elle ne puisse lui être donnée , parce qu’il y a tellement de plaisir d’une autre manière et ce qu’il trouve dans sa sexualité qui lui convient, il n’y a pas de perte de libido, ce qui nécessite beaucoup de communication avec votre partenaire.

Des exercices pratiques pour stimuler le désir

Il existe également quelques bonnes pratiques pour que votre libido ne faiblit pas et ne finisse pas au fond de vos chaussettes.

«  L’idée est aussi de prévenir les choses qui inhibent la libido, a-t-il ajouté. Il faut donc faire attention à ne pas laisser le stress vous agresser grâce à la mise en place d’activités mentales-corporelles qui permettent de se reposer. »

Quelques « outils » pour entretenir votre désir sexuel

Connaître son corps et comprendre comment fonctionne le désir est important : cela permet d’en comprendre les mécanismes et d’apprendre à contrôler son plaisir… et de pouvoir l’expliquer à son partenaire.

Les comptes Instagram à suivre pour stimuler sa libido ou explorer son désir

Les podcasts érotiques

Quelques livres pour en savoir plus sur le désir féminin