Les médias anglophones ont évoqué l’arrivée de l’hyposmie comme un symptôme « top » du Covid-19. Mais est-ce une nouvelle manifestation de la maladie ?
A quelques jours de Noël, le pic de la neuvième vague de l’épidémie de Covid-19Covid-19 est derrière nous. Environ 50 000 cas sont confirmés quotidiennement, en baisse de 10 % par rapport à la semaine dernière. La situation dans les hôpitaux est toujours tendue, alors que les admissions en réanimation continuent d’augmenter : 10 % de plus que la semaine dernière.
Avec la triple épidémie de grippe, de Covid-19 et de bronchiolite bronchiolite chez l’enfant, il est parfois difficile de savoir quel virus nous infecte sur la base de simples symptômes. Les médias anglophones ont évoqué l’apparition d’un symptôme du Covid-19 considéré comme « nouveau » et « mystérieux »: l’hyposmie.
Covid-19 : existe-t-il un traitement efficace contre l’anosmie ?
L’hyposmie, une perte d’odorat partielle
En effet, la capacité du coronavirus à affecter le système olfactif est connue depuis le début de la pandémie. L’hyposmie est une perte partielle et temporaire de l’odorat, un symptôme très courant chez les personnes atteintes de Covid-19 ou d’autres infections respiratoires. A l’inverse, l’anosmiaanosmie est une perte temporaire ou définitive de l’odorat.
Une étude allemande publiée en 2020 a montré que l’hyposmie touche environ 30 % des personnes infectées par le coronavirus. Le test a été réalisé avant l’apparition de la variante Omicron, peut-être en raison de l’apparition d’une perte d’odorat plus hyposmie qu’anosmie, très fréquente au début de la pandémie. Mais ces symptômes ne sont ni nouveaux ni mystérieux.