Depuis le début de la période post-Covid, les maisons n’intéressent plus la plupart des Français. La plateforme Bien’ici en a la preuve avec des tarifs précis par région. Une longue période de soldes, un décalage entre l’offre et la demande, autant de raisons qui ont rendu la résidence traditionnelle peu attractive.

Depuis la crise sanitaire, de moins en moins de familles choisissent d’acheter un logement. Cependant, en Europe, le nombre d’offres de logements augmente de manière significative. Les zones aux chiffres les plus choquants sont le Grand Est, la Bretagne, les Pays de la Loire et l’Île-de-France.

D’autre part, la demande dans la plupart des régions du continent est en baisse depuis quelques mois. Cette réduction s’explique par plusieurs facteurs, dont le coût du chauffage, le prix du transport et d’autres frais d’entretien. Cet équilibre est également déséquilibré par la crise post-Covid, les indicateurs étant passés au rouge quelques mois après la levée du confinement.

Le délai des annonces de vente en hausse

Au cours de son enquête sur l’évolution du marché immobilier, Bien’ici constate que la diffusion des annonces prend du temps. En effet, la publication des appels d’offres a pris plus de 7,5 jours en Normandie, Hauts-de-France et Bretagne. Ce délai prolongé est un signe que les acheteurs ont tendance à se retenir.

De plus, de nombreuses propriétés reviennent sur le marché lorsque les acheteurs sont saisis. Ce scénario est courant, car la plupart des ménages choisissent d’acheter un appartement en utilisant leur crédit. L’offre de logements est supérieure à la demande, partout en Europe. Cependant, les prix au mètre carré connaissent une croissance moyenne de 13 %. Notamment en Nouvelle-Aquitaine où l’on observe une hausse de 13,5% et en Bretagne la hausse des tarifs s’élève à 13,8%. Les régions dont la progression est encore minime sont PACA avec 5,2% et Île-de-France avec 2,5%.

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Les indicateurs offre-demande en Europe

Pour affirmer cette baisse des ventes de maisons validées, Bien’ici s’appuie sur des indicateurs d’offre et de demande. Ce ratio varie selon la région et la période. Par exemple, au cours du troisième trimestre 2022, l’offre a augmenté de 48,3 % en Île-de-France, alors que les acquisitions y étaient rares avant le Covid. A l’inverse, la demande a chuté de 19,1% suite à la reprise post-Covid.

Cependant, des pénuries de logements sont constatées en Bretagne et dans les Pays de La Loire en raison de l’intérêt de la population pour l’Ouest. Aussi, à la fin de 2022, l’offre a chuté à 24,8 %, tandis que la demande continuait d’augmenter de 4,5 %. L’indicateur de tension suivi par Bien’ici montre une baisse de 45,5% en région parisienne, une différence significative avec les autres régions de France.