Et vous, que faites-vous de votre sapin de Noël après les fêtes ? Faites-vous partie des peu scrupuleux, le laissant sur un trottoir ? Ou ceux qui le font bien, l’apportent à un point de collecte ? Que diriez-vous de le déposer dans une ferme, pour qu’il soit mangé par les chèvres et les moutons ? A Saint-Pargoire (Hérault), chaque année début janvier, la ferme de Sévy récupère les pins des habitants de la région pour les offrir aux chèvres et moutons. Parce que ces animaux adorent les sapins de Noël !
« Il contient beaucoup de vitamines et d’oligo-éléments, notamment dans le jus. Et c’est un vermifuge naturel, comme les ronces », explique Séverine Montfort, propriétaire de cette ferme familiale, qui propose des séances de médiation animale auprès des enfants, des seniors ou des personnes en situation de handicap. Ce sont les chèvres qui raffolent le plus des sapins de Noël. la verdure, puis ils grignotent l’écorce des branches et du tronc », sourit l’Héraultaise.
Ni neige artificielle, ni paillettes
Bien sûr, lors de l’apport d’un sapin de Noël, Séverine Montfort s’assure qu’il n’y a pas eu de neige artificielle, de bombes colorées ou de paillettes sur les branches. Ce serait toxique pour les animaux. Et ce que les chèvres et les moutons aiment, c’est quand il y a du pied. De cette façon, il se tient debout et toute la ménagerie peut se regrouper autour de lui.
« La première année, après les vacances, je leur ai donné mon arbre, et ceux de deux ou trois amis du village », raconte l’exploitant. L’année suivante j’ai posté une annonce sur Facebook, j’en ai eu une bonne dizaine. Et cette année mon post a été beaucoup partagé ! « Depuis, elle a été inondée de dons. Pour éviter que ces pensionnaires à barbichette ne frôlent l’indigestion, Séverine Montfort a dû arrêter de les ramasser il y a quelques heures cette année. « Ils m’en ont apporté une cinquantaine, ça suffit pour cette année ! » Je n’ai que 13 chèvres et 8 moutons ! »