De Schubert à Wagner, les œuvres classiques ont toujours inspiré Mylène Farmer, qu’elle cite explicitement dans ses chansons, sans oublier les compositions de Laurent Boutonnat qui rappellent quelques notes de Chopin ou de Beethoven.

Invisibles, le premier morceau du nouvel album L’Emprise a un air de lyrisme ancien. Il est signé Woodkid et rappelle cette fois le dernier morceau, caché au fond de l’album Point de suture sorti en 2008. Alors qu’on pense que l’album est fini depuis longtemps, les synthétiseurs et la voix fantomatique de Mylène Farmer chantent. un Ave Maria de Schubert d’outre-tombe…

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Cet Ave Maria caché n’est pas la seule œuvre du répertoire romantique du XIXe siècle que Mylène Farmer a déguisée. Souvenez-vous de l’album Ainsi sois-je sorti en 1988. Sur ce disque qui foisonne de références à la libération du XVIIIe siècle et où l’on peut retrouver les pipes Sans contrefaçon, Pourvu que ce soit doux ou L’horloge sur un poème de Charles Baudelaire, il y a aussi la chanson Jardin de Vienne qui commence par un air qui vous parlera sûrement…

Vous aurez sûrement reconnu derrière cette fanfare de synthétiseurs l’ouverture de l’opéra Tannhaüser de Richard Wagner. C’est elle qui accompagne cette chanson triste composée par l’incontournable Laurent Boutonnat. Un musicien qui connaît ses classiques et certaines compositions rappellent des chansons du répertoire. Prenez la chanson Sans Logique également tirée de l’album So Soit Je…

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Si le clip de cette chanson rappelle certaines peintures cauchemardesques de Goya, les accords de cordes implacables et le design mélodique rappellent assez distinctement l’allegretto de la Septième Symphonie de Beethoven !

C’est aussi le cas d’autres morceaux plus récents de Mylène Farmer, je pense par exemple à la chanson Consentement de 1995 et son refrain céleste digne d’un Eric Whitacre et un couplet très chopinien ! Derrière cette mélodie composée par Laurent Boutonnat, on croirait entendre, comme caché sous un masque de cire, le visage de Chopin et, plus précisément, son nocturne en fa mineur, résolument pop avant l’heure et qui colle si bien à la nostalgie . par Mylène Farmer…

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