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Attirer les salariés, fidéliser les chefs d’entreprise

Il est obligatoire pour les entreprises privées de proposer à leurs salariés une complémentaire santé collective et de participer à son financement. Un dispositif que les managers considèrent comme un levier important d’attractivité et de rémunération indirecte pour recruter et fidéliser les collaborateurs. Pour ces derniers, une assurance complémentaire facilite l’accès aux soins et contribue de facto à l’amélioration de leur état de santé. Les assureurs l’ont bien compris et tentent de se distinguer par les avantages et les services qu’ils proposent dans leurs offres.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord national interprofessionnel (Ani) au 1er janvier 2016, tous les employeurs du secteur privé (entreprise et association) sont tenus de proposer une complémentaire santé collective à tous leurs salariés, quel que soit leur âge. L’entreprise choisit librement son assureur avec qui elle négocie le contrat d’assurance et doit payer au moins 50% de la prime. Le reste est à la charge du salarié, qui ne peut refuser la mutuelle de son employeur, sauf cas très particuliers (voir encadré).

« Les cotisations sont fiscalement et socialement déductibles. Cependant, « si le contrat n’est pas conforme, cela annule le caractère déductible et une requalification est effectuée »

Les entreprises semblent avoir rattrapé leur retard. Selon Philippe Dabat, membre du comité de direction du groupe AG2R La Mondiale, en charge des assurances, des personnes et de la distribution, pour choisir entre les différentes offres complémentaires santé existantes, ils s’assurent d’abord que le contrat qu’ils choisissent est « juridiquement sûr ». Parce que les cotisations sont fiscalement et socialement déductibles. Or, « si le contrat n’est pas conforme au contrat, cela annule le caractère déductible et une requalification est opérée », précise l’expert. La loi prévoit des garanties minimales pour être couvertes par une complémentaire santé d’entreprise (incluant la prise en charge intégrale des consultations, des soins et prestations remboursés par l’assurance maladie, les frais de soins dentaires jusqu’à 125% du tarif contractuel). Certains sont également […]&#xD ;

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