Après le travail, il faut aller chercher les enfants à l’école, les emmener au club de sport, les attendre, rentrer cuisiner, faire le ménage… Un peu exagéré certes, mais le temps consacré aux loisirs ou à l’entraînement demeure, même lorsqu’elle est limitée pour les adultes.

Parmi ces personnes qui veulent ou doivent continuer à se former, on peut trouver des directeurs sportifs. Il existe plus de 70.000 brevets en Belgique. A l’heure où la technologie bat son plein et où le télétravail est en plein essor, il a été décidé de mettre à la disposition de ces managers des outils à la fois plus modernes et plus flexibles, leur permettant d’accéder à la formation pendant leur temps libre via une plateforme en ligne. Et cela dans plus d’une centaine de disciplines sportives. Inutile donc de demander à votre sœur de venir chercher les enfants à la piscine et de les conduire chez leur papy ou mamie le jeudi à 18h pour pouvoir assister au stage de coaching car ces entraînements seront disponibles à tout moment, peu importe de temps, de lieu ou de temps. nous sommes.

« La carrière de chaque athlète est étroitement liée à la qualité de ses entraîneurs. La formation des managers sportifs est donc essentielle. La pandémie a également montré qu’il est important de pouvoir compter sur une offre de formation plus flexible. et plus moderne, explique la ministre des Sports Valérie Glatigny, qui est à l’origine de l’initiative, dotée d’un budget de 330 000 €, dont 80 000 € pour l’accès aux contenus pour les personnes en situation de handicap. Et « 324 000 € ont également été dépensés pour accompagner 15 fédérations de pilotes dans la digitalisation de leurs programmes de cours spécifiques. Une dizaine d’autres ont déjà emboîté le pas. »

Ces cours généralistes sont dispensés par l’Adeps avec le soutien du Centre d’Appui à la Performance Sportive (CAPS). « La plateforme d’entraînement développée avec le Centre d’aide à la performance sportive, que je remercie pour le résultat de cet important travail, répond pleinement à ces objectifs. La méthodologie propose en effet aux candidats de se former dès qu’ils disposent de peu de temps libre, tout en leur proposant des formations générales plus modernes, utilisant davantage les nouvelles technologies de l’information et de la formation à distance », poursuit Valérie Glatigny.

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Chaque année, le CAPS permet aux athlètes de se préparer aux compétitions les plus importantes grâce à un encadrement scientifique optimal basé sur les connaissances de scientifiques de diverses disciplines (psychologie, diététique, biomécanique, etc.). Mais il est aussi actif dans la recherche scientifique, la vulgarisation des connaissances scientifiques, et plus précisément dans la formation au management sportif.

C’est bien sûr une période d’isolement et d’interdiction des cours en présentiel qui ont accéléré le processus de numérisation. « À l’époque du Covid, on a dû passer à la formation à distance qui a été un énorme succès. Se former quand on a le temps répond aux attentes du public d’aujourd’hui », explique Marc Francaux, professeur à l’UCL et président du CAPS. « Depuis deux ans, nous avons fait appel au soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour réorganiser et digitaliser cette formation au management du sport. Tout est remis en place, que ce soit le niveau éducateur (désormais en ligne) ou formateur (bientôt disponible) ».

Fini donc le traditionnel examen de fin d’année où l’on ne peut pas regarder la copie de son voisin pour marquer quelques points. « Nous privilégions l’évaluation continue et en ligne. Il y a un questionnaire à la fin de chaque module qui doit être revu avant de passer au suivant.

Les avantages sont nombreux et donc chacun peut apprendre à son rythme et revoir plusieurs fois les points ce qui serait un peu flou…