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Le secteur privé du logement n’est pas à l’abri des effets de l’inflation. Une étude d’Inoha, organisme regroupant 260 architectes d’intérieur (design d’intérieur, jardin, architecture, chauffage…), montre que 83% de ses adhérents se préoccupent des conditions de réalisation de leur travail en 2023. 500 sites industriels sur le territoire français, avec 50 000 salariés, ils s’en soucient. Entretien avec Jean-Luc Guéry, président d’Inoha.

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La Nouvelle Usine. – Voyez-vous un commerce dans le secteur familial en raison de l’inflation ?

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Jean-Luc Guéry. – Les consommateurs font des échanges, dans un contexte de hausse de l’alimentaire à +12%. Certains frais de logement peuvent attendre. D’autres, liés à la maîtrise de l’énergie, le sont un peu moins. Par temps chaud, certains adeptes se portent bien. La décoration, qui n’est pas importante, a chuté de 20 % en volume entre 2019 et 2022. Au contraire, les Français avaient très peur qu’il y ait une canicule cet hiver. La vente d’électricité est très forte en juillet-août, avant l’achat des groupes électrogènes. Il y a aussi un inconvénient à PrimeRenov’. Le gouvernement fait la promotion de l’efficacité énergétique, même si les copropriétés peinent à le faire. Il y a une redéfinition des valeurs.

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