Qu’en est-il de l’inégalité d’accès aux soins dans notre région, au cœur de la crise sanitaire ? C’est ce que s’est demandé la Fédération Nationale de la Mutualité Française dans la quatrième édition de l’Observatoire-Place de la santé.
La conclusion de cette étude est sans équivoque : « La demande de soins et l’insatisfaction sur le territoire français n’ont cessé d’augmenter ces dernières années, pour des raisons démographiques, régionales et médicales et la tendance devrait se poursuivre. ». A cette disparité d’accès aux soins s’ajoute une disparité dans les tarifs des mutuelles, qui risque d’augmenter en 2021.
La demande de soins augmente plus vite que l’offre de soins
Cette situation semble incompréhensible puisque de nombreux plans tentent, depuis plus d’une décennie, de réduire les inégalités d’accès aux soins. Pour expliquer cette situation, la Mutualité française a présenté trois points.
La première FNMF rappelle que la croissance et le vieillissement de notre population doivent entraîner le besoin de soins constants : les plus de 60 ans représentent aujourd’hui 27 % de la population. Ils seront 33 % dans trente ans.
De plus, les maladies chroniques (cancer, diabète, etc.) sont de plus en plus fréquentes, pour toutes les tranches d’âge. En dix ans (2008 et 2018) le nombre de personnes atteintes de démence de longue durée (ALD) a augmenté de 40 %. 21 millions de personnes en France souffrent de méningite.
Si une partie du besoin de soins n’est pas satisfaite, alors dans un premier temps ce besoin augmente rapidement et de façon plus importante que l’offre de soins.
L’accès à l’offre de soins est, elle aussi, inégale sur le territoire
L’accès aux soins est également pénalisé par l’insuffisance de l’offre de médicaments dans la région. Au niveau national, le nombre de médecins pour 100 000 habitants de 339 est le même que la moyenne des pays de l’OCDE. Mais dans le détail, on voit que les professionnels de santé sont concentrés dans les grands pôles régionaux : à Paris on compte 626 spécialistes pour 100 000 habitants, entre 70 et 80 dans l’Ain ou la Mayenne. Cependant, il s’agit en fait d’un traitement spécial que les Français accordent à la personne moyenne.
Ensuite, le désert médical se démultiplie : en 2012, 7,6 % de la population vit dans des quartiers où l’accès à la médecine générale est assuré. En 2018, ce nombre est passé à plus de 11 % de la population, soit 7,4 millions de personnes. Sans compter que les secteurs où les pénuries médicales sont les plus faibles sont aussi ceux qui sont en moyenne les plus anciens, « cela montre le déséquilibre régional de l’accès aux soins à l’avenir », estime la FNMF.
Cependant, les résultats de l’étude donnent quelques raisons d’espérer. D’abord avec l’annonce du développement de la télémédecine, qui a reçu l’approbation et la détention. En avril 2020, 4,3 millions de communications ont été enregistrées, contre près de 28 000 fin 2019, soit un doublement de 154. 8 Français sur 10 estiment que la télémédecine est une réponse au défi de l’accès aux soins.
L’inégal accès aux soins se double d’une inégalité de couverture santé
Mais les Français ne sont pas égaux seulement en matière de soins, et ils ne sont pas égaux en matière de santé. Si le coût des complémentaires santé n’a jamais été aussi cher en France, il l’est d’autant plus pour certaines franges de la population, notamment les personnes âgées.
Cette différence s’explique par l’augmentation des dépenses de santé avec l’âge : les dépenses médicales d’une personne âgée de 70 à 74 ans sont 8 fois plus élevées que celle d’une personne âgée de 20 à 24 ans, souligne la FNMF.
Comme l’a rappelé le directeur général de la Mutualité française, Albert Lautman dans un entretien à Assurland, la cotisation fixée est fonction du risque représenté par le profil à assurer : un adulte, qui peut avoir besoin de plus de soins qu’un jeune actif. il paiera plus parce qu’il sera mieux rémunéré. Après 60 ans, vous devez vous adresser à une caisse maladie spécialisée dans les seniors pour bénéficier d’une prise en charge.
Cependant, comme indiqué ci-dessus, les personnes âgées, qui vivent souvent dans des zones mal desservies, doivent faire face à un manque de soins et à des primes d’assurance plus élevées. En 2021, la situation ne devrait pas s’améliorer, car une légère hausse des tarifs des mutuelles est attendue.
Vers une nouvelle augmentation généralisée des cotisations en 2021 ?
L’incident de la prise en charge de l’arrestation isolée pendant l’incarcération, les réformes imposées sur les assurances complémentaires (résiliation annuelle, qui reste à charge nulle) et la taxe de 1,5 milliard imposée par le gouvernement, devraient se mesurer sur des comptes joints, ce qui peut entraîner en augmentation des cotisations.
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