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hier à 16:59, mis à jour il y a 5 heures

NOS CONSEILS SANTÉ – Les bienfaits de l’activité physique sont indéniables. Cependant, les peurs et les idées reçues demeurent et freinent la pratique.

Courir, sauter, grimper, nager… et risquer de se blesser suite à une crise d’épilepsie ? Pendant longtemps, les médecins n’ont pas voulu autoriser leurs patients épileptiques à faire du sport. Les recommandations ont changé, mais les craintes demeurent chez les patients et leurs proches, ainsi que chez les enseignants ou animateurs d’activités sportives. « C’est une question que les parents se posent beaucoup, mais nous y abordons aussi spontanément, car nous savons par expérience qu’il peut y avoir des peurs ou des limites », précise le Pr Stéphane Auvin, neuropédiatre à l’hôpital Robert-Debré (Paris). Parmi les malades, « ils sont nombreux à témoigner qu’on les a empêchés d’exercer leur activité », déplore Épilepsie France dans un livre blanc publié fin novembre. Le sport et l’activité physique profitent aux épileptiques, comme chacun d’entre nous… et peut-être même plus.

« Les données confirment ce que nous savions dans notre pratique, note le prof.

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