Le SEO, ou référencement naturel, regroupe toutes les techniques pour positionner un contenu en tête des résultats des moteurs de recherche. Il faut beaucoup de temps pour former cette expertise. Mais certaines bases peuvent être maîtrisées pour améliorer vos résultats. Nous en voyons trois aujourd’hui.

53% du trafic du site est organique : quelle que soit votre activité, vous avez tout intérêt à optimiser vos filleuls naturels.

En revanche, l’évolution du référencement Google est continue et de plus en plus rapide : on en dénombre pas moins de 8 rien qu’en 2021. Bien que la dernière ait à peine été déployée, un porte-parole de Google a annoncé que les futures mises à jour seront plus fréquentes.

Avec tous ces changements, vous pouvez rapidement être submergé et ne plus savoir par où commencer votre stratégie de référencement. Heureusement, il existe encore des basiques qui ne changent pas (ou peu). Je les ai regroupés en trois points :

Le contenu

L’algorithme de Google est désormais bien trop sophistiqué pour ceux qui aiment le tromper trop drôle : un contenu de qualité est désormais un atout non négligeable pour de bons résultats SEO.

Un contenu de qualité est avant tout un texte qui répond aux besoins du lecteur. Cette exigence peut prendre plusieurs formes : c’est ce qu’on appelle l’intention de recherche. Il existe quatre catégories d’intention de recherche :

Par exemple, avec le mot-clé « portable », l’intention de recherche est transactionnelle. Les premiers résultats (hors publicité) sont des pages de vente :

En changeant la question en « comparaison d’ordinateurs portables », l’intention devient commerciale. Les premiers résultats de la comparaison de produits sont :

Pour « quels sont les critères d’un ordinateur portable ? », l’intention de la recherche est informative. Les premiers résultats sont des articles de blog. La suggestion de Google « autres questions posées » semble être plus élevée dans les résultats que les questions précédentes :

Vous le savez sûrement : le référencement naturel, c’est avant tout des mots-clés. Beaucoup de webmasters pensent qu’il suffit d’intégrer le mot-clé que l’internaute recherche plusieurs fois dans un article pour en faire une bonne référence. On peut donc avoir envie d’écrire un article pour chaque mot-clé.

Cette légende urbaine est en partie fausse. En fait, mieux vaut choisir un sujet (et non un mot clé) et rechercher les questions que se posent les internautes sur ce sujet. C’est le meilleur moyen de bien répondre à leurs attentes. Pour votre réussite, vous pouvez par exemple consulter les rubriques « autres questions posées » et « recherches associées » de Google.

Ensuite, vous pouvez travailler avec des cocons sémantiques : lorsque vous intégrez des liens qui pointent vers d’autres pages de votre site, faites-le avec des pages qui ont une sémantique similaire. Par exemple, les articles sur la fiscalité, l’inflation et les crypto-monnaies devraient être pesés ensemble pour créer un cocon sémantique sur les finances personnelles.

Enfin, vous devez optimiser l’article en plaçant complètement un ou plusieurs dans le <titre> et dans les rubriques <hn> de l’article.

L’expérience utilisateur (la partie technique)

Mettez en place de bonnes pratiques web et Google ne vous pénalisera pas.

Assurez-vous que vous n’avez pas de pages d’erreur 404 (page supprimée ou remplacée), de liens brisés et de redirections en chaîne (lorsqu’une ancienne URL pointe vers une autre page à jour). Google Search Console vous permet de vérifier ces erreurs. N’hésitez pas à utiliser d’autres logiciels de référencement (certains sont gratuits) pour maîtriser cette partie technique du référencement naturel.

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A partir du 1er mai 2020 et de la mise à jour Core Web Vitals, Google évalue trois critères de vitesse sur votre site web. Ces critères affectent votre référence naturelle. Vous devez optimiser votre temps de chargement avec des astuces simples (compresser les images, utiliser une police de texte simple, supprimer les plugins inutiles, etc.).

En général, toute votre interface doit être optimisée. En particulier, vous devez être prudent lorsque vous affichez votre site Web sur un smartphone. Une interface adaptée aux mobiles est essentielle, sachant que l’algorithme de Google donne la priorité à la numérisation de votre site Web au format mobile depuis la mise à jour de Mobile First Indexing en avril 2021.

L’algorithme de Google fonctionne comme un utilisateur : il se promène sur votre site. La navigation doit donc être claire grâce à un bon maillage interne. Vous devez intégrer des liens internes dans chacune de vos pages.

La popularité et l’autorité de domaine

Le référencement naturel de toutes les pages web ne fonctionne pas en silos. Le classement des pages dépend fortement de l’autorité de votre nom de domaine. Par exemple, sachant que l’autorité de domaine de Wikipédia est conséquente, leurs pages auront de bonnes chances de bien se positionner dans les moteurs de recherche.

Ce même critère d’autorité est basé sur le nombre et la qualité des liens dirigés vers votre page. C’est ce qu’on appelle les « backlinks ». Si un site avec une autorité de domaine élevée est lié à vous, l’impact SEO est beaucoup plus puissant qu’un backlink d’un petit site Web. Aussi, un backlink de qualité aux yeux de Google doit provenir d’un site qui est sur la même thématique que le vôtre.

La meilleure façon d’obtenir de bons liens est d’avoir un excellent contenu. Par exemple, si vous interviewez Warren Buffet, vous deviendrez une autorité et serez cité par plusieurs sites de finances personnelles. Mais un contenu exceptionnel nécessite beaucoup de ressources.

Pour obtenir des backlinks de manière plus simple, vous pouvez rédiger des articles invités : en échange de la rédaction de contenu sur un site partenaire, vous avez le droit d’intégrer un lien pointant vers votre site.

Vous pouvez également échanger des liens (chacun pointant vers l’autre site). Mais si vous abusez de cette pratique (par exemple en ajoutant 50 nouveaux liens réciproques par semaine), vous risquez d’être pénalisé par Google Penguin, l’algorithme de Google chargé de rechercher les échanges de liens abusifs.

Enfin, des backlinks peuvent être achetés. Mais il faut prévoir un certain budget : au moins 20€ par lien, et 353$ en moyenne selon l’outil expert SEO ahrefs. Mais cette pratique est interdite par Google, qui peut appliquer des sanctions (en aggravant vos références, voire en vous désindexant).

Au-delà de l’autorité de domaine, la popularité d’un site Web dépend également de son image de marque. Par exemple, les backlinks des réseaux sociaux ne sont pas censés être inclus dans votre classement SEO (ils sont « nofollow »). Mais ils montrent que vous êtes une ressource fiable. Avant tout, il est important d’avoir d’autres sources de trafic que Google : si votre classement SEO se dégrade après une mise à jour du moteur de recherche, vous perdrez la majorité de vos visiteurs quotidiens.

Les podcasts et les vidéos YouTube sont d’excellents exemples d’obtention de trafic à partir d’autres plates-formes et d’atteindre un public avec une intention de recherche que vous ne pouvez pas atteindre sur Google.