Les problèmes suivent la famille d’Adrien Banovicz. Lors de la reconstruction complète de leur maison, l’entreprise de maçonnerie payée par la compagnie d’assurance a arrêté le chantier.

C’est la deuxième catastrophe qui s’abat sur la famille d’Adrien Banowicz. Dans la nuit du 5 au 6 avril 2021, un incendie se déclare dans le pavillon familial. Entièrement détruite, la maison est inutilisable et la famille doit trouver refuge à quelques kilomètres de là le temps que les travaux de reconstruction commencent.

Mais un autre coup de foudre. Après des mois de négociations et d’interminables démarches auprès de la compagnie d’assurances pour indemnisation et reprise du travail, la famille Banowicz doit maintenant faire face à la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise.

Entre un tiers et la moitié du prix de la reconstruction de la maison, estimée à 125.000 euros, a disparu le 16 novembre 2022.

L’entreprise de maçonnerie chargée de reconstruire la maison a reçu 49 000 euros, versés directement par l’assurance familiale. « Je suis en train de le remettre au liquidateur. Mais il ne restera plus d’argent pour les clients lésés car cela ira aux amendes de l’Etat », annonce Adrien Banowicz.

Un abus de confiance de l’entreprise

Déménagé à Varreddes, à 12 km de Saint-Soupplets, le père de famille estime que l’entrepreneur a abusé de sa confiance. Il a déjà été payé 23 000 euros pour la partie maçonnerie, qui a commencé en septembre 2022. Sulpicien a pourtant reçu les premiers fonds en juin 2022, mais cela ne l’a pas aidé à trouver un entrepreneur de confiance : « L’assurance n’a pas aidé à trouver des entreprises. . Il lui a fallu trois mois pour la retrouver. »

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Les travaux sont déjà bien en retard. L’assurance prévoyait en fait que la famille soit dans son nouveau logement en avril… 2022.

Révolté contre l’entreprise et scandalisé par sa liquidation avec près de 50 000 euros obtenus de l’assurance, Adrien craint de ne pas trouver de nouveau menuisier, d’autant plus qu’il devrait être à nouveau payé, cette fois de sa propre poche. . « Aucun remboursement d’assurance » n’est prévu. Il regrette également d’avoir payé cet argent, alors que la matière première n’a jamais été commandée.

Pendant ce temps, GMF, l’assureur du couple, prolonge les frais de leur déménagement jusqu’à la fin des travaux. « J’ai l’impression qu’on recule », conclut-il.

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