L’ordonnance provisoire du Tribunal administratif de Guadeloupe d’août dernier a été confirmée mardi par une décision de révocation de la suspension d’un soignant du Centre Hospitalier Universitaire de Guadeloupe (CHUG) entre janvier 2021 (date d’effet) et juin 2021 (date de notification). La décision administrative ne peut pas s’appliquer rétroactivement.

Une nouvelle décision de justice en faveur du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) suspendu.

A l’issue d’une audience tenue le 10 janvier 2023, le Tribunal Administratif de Guadeloupe a rendu sa décision le mardi 24 janvier 2023 dans le dossier relatif à la demande de « Mme B » (appelons-la ainsi, pour respecter son anonymat), une aide-soignante licenciée de son poste à l’hôpital parce qu’elle n’acceptait pas la vaccination contre le Covid-19, conformément à la loi du 5 août 2021 : « Arrêté du 8 juin 2022 portant suspension sans solde de ge. B est abrogé car il entre en vigueur du 15 janvier au 8 juin 2022 », a déclaré le tribunal. En outre, le CHU est condamné à verser au requérant la somme de 800 euros en remboursement des frais de procédure.

Mme B a été suspendue de ses fonctions à compter du 15 janvier 2022 sans traitement. Le CHU a été notifié de cette décision par la suite, soit le 8 juin le lendemain. Cette décision a été contestée par le professionnel de la santé devant le tribunal le 4 août 2022. Parmi ses arguments, l’agent hospitalier a fait valoir que la décision affecte « sa situation financière et lui cause un préjudice grave et immédiat » et « la liberté fondamentale de consentir aux soins ». , qui est aussi expérimentale, tant dans le principe d’égalité que dans sa santé et sa vie privée ». L’infirmière a également reproché la rétroactivité de la décision de l’employeur, qui est contraire aux principes des actes administratifs.

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Le Centre Hospitalier a répondu en défense qu’il s’agissait d’une « décision de confirmation » et non rétroactive.

L’argument de l’institution médicale, qui n’a pas été retenu par le Président-Rapporteur et ses conseillers. Par conséquent, le fait que la dérogation ait été mise en œuvre avant sa notification a pesé.

Pour préciser, selon la décision initiale du CHU, la suspension sans traitement est valable jusqu’à ce que la personne concernée fournisse « une preuve de vaccination ou des contre-indications à la vaccination ou à la guérison du Covid-19 ».

En définitive, la décision du Tribunal administratif n’ordonne pas au CHU de payer les salaires impayés pour la période de janvier à juin 2022, ni de remettre l’aide-soignant au travail après le 8 juin 2022.

Cette décision confirme l’ordonnance de la Chambre de première instance, qui a statué le vendredi 26 août 2022.

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