Temps de travail et pouvoir d’achat
Alors que sonne la fin de l’abondance, le secteur se tourne vers le voyage responsable pour chercher des solutions. Parmi lesquelles, le slow tourisme ? Une solution alléchante, mais pas si simple à mettre en oeuvre, dans la réalité.
Si le tourisme lent est souhaitable, comment prendre son temps ? – Crédit : kevin-ku-unspash
Inflation, guerre en Ukraine, crise climatique… Plus ou moins, les décisions politiques et les dépenses énergétiques se tournent lentement mais sûrement vers des solutions écologiques voire écologiques. ?
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Le tourisme ne fait pas exception et les voyages responsables gagnent en importance. L’industrie prend progressivement conscience qu’elle n’a pas le choix et qu’elle doit se redéfinir, changer ses modes de production, ses choix logistiques et, pourquoi pas, ses valeurs.
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Le slow tourisme : quand le temps, c’est des gens
Et, tant mieux pour tout le monde, le tourisme durable est diversifié. Il existe des labels d’éco-responsabilité ou d’inclusion, des chartes pour les agences de voyages et pour les clients… Le tourisme se réinvente en s’orientant vers le développement durable.
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Il y a le tourisme équitable centré sur l’humain, le tourisme centré sur la biodiversité et la faune, le tourisme centré sur l’écologie et le climat, les staycations, le tourisme de proximité ou encore le slow tourisme. .
Sur le plan personnel, c’est celui qui correspond le mieux à ma façon de vivre le tourisme. Prenez le temps d’explorer, n’ayez pas de plan trop défini pour vous permettre de changer de direction. Arrêtez-vous chaque fois que vous vous rencontrez, choisissez un transport flexible et le temps vous le dira.
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Selon le ministère de l’Environnement, le tourisme lent est l’essence même du voyage de l’aventurier alternatif.
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Le slow tourisme : quand le temps, c’est de l’argent
« Pratiquer le slow tourisme, c’est choisir de prendre le temps de voyager et de redécouvrir la diversité des paysages, mais aussi leur patrimoine local, historique, culturel et gastronomique.
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Prendre son temps, c’est aussi bouger autrement. C’est possible à vélo, à pied, en transport fluvial ou même en train.
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Le slow tourisme favorise la déconnexion, la redécouverte des territoires, les rencontres et les échanges avec les populations locales. La pratique encourage des déplacements plus respectueux de l’environnement, à faible émission de carbone, respectueux du patrimoine et de la biodiversité. »
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Prendre son temps, c’est aussi bouger autrement. C’est possible à vélo, à pied, en transport fluvial ou même en train.
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Le slow tourisme favorise la déconnexion, la redécouverte des territoires, les rencontres et les échanges avec les populations locales. La pratique promeut des déplacements plus verts avec de faibles émissions de carbone qui respectent le patrimoine et la biodiversité.
Le slow tourisme : quand le temps, c’est une révolution
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Quoi de plus attrayant pour un défenseur du voyage responsable ? Quand on pense tourisme durable, on pense économie d’énergie, on imagine une certaine frugalité, bref : un modèle décroissant (et ce n’est pas un gros mot).
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Mais alors que je m’apprête à sortir mon sac à dos et ma carte d’Europe – ou de France, restons locaux – voici une question cruciale que la définition du ministère ne semble pas mentionner : concrètement, comment dois-je faire ? Quand puis-je me permettre de partir longtemps ?
Concrètement, il est difficile d’avoir du temps dans la société d’aujourd’hui.
Entre les horaires de travail et les vacances, mais aussi la question du calendrier scolaire ou le report de l’âge de la retraite, comment prendre mon temps si je n’en ai pas de libre ?
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Aussi, combien de temps est disponible en droit du travail en France ?
Les Césars du Voyage Responsable
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Selon une étude de la DARES publiée en 2018, « la semaine de travail habituelle des travailleurs de l’Union européenne est de 36,4 heures. Avec 36,3 heures, la France est proche de la moyenne européenne. (…) Si l’on ne considère que les salariés à temps plein, le temps de travail hebdomadaire moyen dans l’UE s’élève à 40,3 heures. Cette durée est plus faible en France (39,1).
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Enfin, les salariés français ont 35 jours de repos et jours fériés par an (plus proche de la moyenne européenne). Pour les indépendants, le temps c’est littéralement de l’argent : chaque congé est un congé non payé qu’il faut financer à l’avance.
Horaires de travail, budget limité… la liberté a un prix ! Crédit : Rémi Jacquaint – unsplash
Pour compléter le tableau, selon l’INSEE, le niveau de vie médian (c’est-à-dire qu’il y a autant de personnes au-dessus qu’en dessous de ce seuil) en France en 2019 est de 21 726 € par an (soit environ 1 800 € par mois), ce qui complique également le financement du long terme .
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