Le simulateur de chute libre indoor FullFly ouvre ses portes le mercredi 6 juillet à Mérignac, pour la première fois en Gironde.

Par Rédaction Bordeaux

Publié le 5 juil. 22 à 20:03

Sauter dans le vide n’élimine pas ceux qui souffrent de vertige. C’est la promesse de FullFly qui ouvre ses portes le mercredi 6 juillet 2022 à Mérignac (Gironde).

Un saut dans le vide à 60 euros 

Situé à l’intérieur du Decathlon Village, ce simulateur indoor « reproduit exactement les conditions d’une chute mais sans parachute, sans avion et sans les effets de la météo », explique le directeur général Cédric Emeraud. Il s’agit du premier simulateur de chute libre du genre en Gironde, le deuxième en Nouvelle-Aquitaine après ZEOGravity qui est proche du Futuroscope.

Cédric Emeraud a commencé le voyage avec Stéphane Limnaios, responsable de l’école de parachutisme de La Réole (Gironde) avec pour principal objectif de démocratiser le saut en parachute en créant une salle accessible dès l’âge de cinq ans et pour les personnes en situation de handicap. Côté prix, l’offre est « quatre fois plus chère » qu’un saut en l’air qui peut atteindre 250 euros, précise Cédric Emeraud.

Un projet à 8 millions d’euros et 40 mois de retard 

Parmi les formats proposés par FullFly, le baptême de l’air à 60 euros à partir de 12 ans. Vêtus d’une combinaison, d’un casque, de lunettes et accompagnés d’un moniteur formé par la Fédération Française de Parachutisme, les élèves d’Icare seront soufflés par des vents allant jusqu’à 300 km/h pour deux vols par minute, soit l’équivalent de deux sauts. 4 000 mètres d’altitude. L’expérience se déroule dans une chambre de vol de 4 mètres de large et 12,30 mètres de long.

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Le projet, d’un coût de 8 millions d’euros, est tombé 40 mois après la date de livraison prévue. Ses portes sont ouvertes aux professionnels du parachutisme qui souhaitent « élever leur jeu » plus rapidement qu’en conditions réelles de vol.

« En une journée, un astronaute peut faire entre 5 et 7 sauts. Dans le simulateur, il peut faire ce numéro en cinq ou sept minutes. Ça accélère les travaux », estime Cédric Emeraud, qui rêve aussi de son simulateur comme futur terrain d’entraînement des forces spéciales. Le pilote de l’appareil achèvera la livraison en 2023.