Être enterré avec les cendres de votre ami à quatre pattes est une obligation légale dans certains pays européens. Or, ce n’est pas encore le cas en France. Olivier Falorni veut déposer un projet de loi autorisant cette pratique. Ce député de Charente-Maritime et membre du groupe MoDem et Indépendants (Démocrate) a le soutien d’autres parlementaires et associations.

Les Français veulent être enterrés avec les cendres de leurs amis les animaux. C’est l’objet du projet de loi qui sera déposé par Olivier Falomi à l’automne 2022. Cette dernière est motivée par divers paramètres, dont l’influence des pays voisins. Cette pratique est autorisée en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Suisse. La présidente de Cookie Cat Cies, Sophie Laddo, pense également qu’il est temps que la France suive le mouvement. Cependant, le site illégal n’empêche pas certains propriétaires d’avoir des enterrements secrets avec leurs amis les animaux. L’association Cookie Cat Cies a également reçu des témoignages sur le sujet.

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Une décision fondée sur les faits

Loïc Dombreval a déposé le projet de ce texte en février 2022. Alors président de l’Animal Health Study, il dénonce une forme d’injustice et d’incompréhension. La moitié des familles françaises vivent avec au moins un animal de compagnie, dit-il.

Les vétérinaires disposent de tout le matériel nécessaire à la préparation des animaux après leur mort. Leurs structures comprennent, par exemple, une chambre froide pour stocker le corps. Cependant, en ce qui concerne la combustion, une opération spécialisée est nécessaire. De plus, ce sont les vétérinaires qui s’occupent des démarches administratives nécessaires.

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Les gros animaux tels que les chevaux, les moutons et les bovins sont généralement envoyés pour l’élimination des carcasses après leur mort. Depuis peu, cependant, de plus en plus de propriétaires souhaitent conserver les cendres de leur animal.

L’assurance obsèques doit inclure cette prestation si la loi est votée par le Parlement. Tous les regards sont tournés vers les députés.

Le soutien de nombreuses personnes

Ce projet de loi pourrait être la suite logique des mesures déjà prises par les autorités. Un animal subit différentes conséquences après sa mort. La première option est l’inhumation, mais pas n’importe où, dans votre propre cimetière. Il est également interdit de jeter les restes d’animaux comme déchets ou dans le jardin. Dans ce dernier cas, le ministère prend la décision finale. Quiconque enfreint cela doit généralement s’attendre à une amende de 3 750 euros. L’un des objectifs est d’éviter la contamination par la présence de ces restes.

Le directeur du groupe vétérinaire Vétovie à Rennes, Charles de Langlois, précise :

Sophie Laddo a lancé une pétition début 2022 et a recueilli 40 000 signatures pour soutenir la proposition d’Olivier Falorni. Elle compte aussi relancer la pétition et sensibiliser le public. Pour rappel, 27 députés ont publié le projet au Journal officiel.