Un juge accusé d’avoir proposé sa fille de 12 ans à des fins sexuelles sur un site de rencontre gratuit s’est rendu ce jeudi en audience disciplinaire devant le Conseil supérieur de la magistrature. Le chef du service d’enquête a demandé sa révocation.

La gloire de la salle où siège le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est différente de l’horreur de l’affaire dont ils sont saisis ce jeudi. Au coeur du dossier judiciaire, se trouve l’affaire d’un magistrat accusé d’avoir donné à des inconnus des relations sexuelles avec sa fille de 12 ans sur le lieu de naissance. Photos de jeunes en soutien. L’échange comportait parfois des viols et des humiliations de ces derniers. Si, au contraire, il se faisait passer pour l’assureur de Dijon, Olivier B. était le premier adjoint du conseil municipal. En juin 2020, il est inculpé puis placé sous la juridiction de l’affaire et, en août, Nicole Belloubet, alors garde des sceaux, tient le CSM. Il accuse l’homme de 55 ans d’avoir « grandement manqué au caractère, à la dignité, à l’honneur, au rôle du témoin en raison de sa fonction de juge », mais aussi « d’avoir lourdement porté atteinte à l’intégrité et au rôle du juge ». l’image de la justice et à l’honneur de l’instance dirigeante ». Sans juger du fond de l’affaire, le Conseil doit alors décider de l’éventuelle sanction.

Tout commence lorsque le site libertin Wyylde espère que justice sera faite. Un abonné les a récemment informés qu’un autre internaute proposait d’impliquer sa fille de 12 ans dans leurs rapports sexuels. Derrière le profil : couple se balançant. Dans sa galerie : photos d’une femme plus âgée faisant l’amour

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