La mobilisation est toujours de mise. La Fédération CGTG de l’énergie le rappelle dans le communiqué. Les discussions sont glissantes. Le syndicat ne désarme pas la grève intersyndicale. Elle a même engagé un avocat. La direction, pour sa part, annonce et confirme également que le protocole de conflit a été proposé à la signature.

On assiste à une véritable guerre des communiqués entre 2 partis, dans la grève qui dure depuis un peu plus d’un mois à EDF-PEI.

Les discussions restent vaines, du moins sur les revendications principales. Marqué par de nombreuses interruptions de dialogue, comme ce fut le cas, encore une fois, vendredi après-midi.

« Arrêtez les négociations par visioconférence », écrit la FE-CGTG, qui fait preuve de mépris envers le personnel. Le syndicat se dit toujours animé d’une détermination sans faille et est désormais aidé dans la lutte par Juan Branco, un avocat parisien de renom.

Parmi les premières pierres d’achoppement de ce calcul figurent les avertissements sur les salaires, et surtout l’application de l’accord symbolique Bino.

Dans son communiqué, la direction évoque d’importants désaccords sur ce dernier dossier, même si elle estime avoir progressé, notamment en matière d’indemnisation, et précise avoir soumis le protocole de fin de conflit à l’organisation syndicale pour signature d’ici le 31 janvier. . Un protocole qui reprendrait les propositions faites lors des négociations.

Après un nouvel échec des pourparlers vendredi, les pourparlers entre les deux parties pourraient reprendre. Mais sans indication du jour et de l’heure.

À Lire  Guerledano. Les parents de Saint-Joseph lancent la journée « Plaisirs ».