Ouverte en 2012, la Maison de la santé de Puisaye-Forterre, à Saint-Sauveur, est une référence dans le département. Il accueille une vingtaine de professionnels de santé et son fichier patient compte « dix mille personnes », selon un médecin. Mais le bâtiment n’est plus en harmonie et accumule désormais les maladies.

A l’extérieur, le long d’un mur, le bitume prend fissures et fissures. « Ce passage sert parfois à faire sortir des malades du Covid, raconte une habitante de la maison. C’est vraiment dangereux. »

Auréoles au plafond, cloques sur les murs

Les chevrons en zinc manquent au-dessus de l’entrée principale. Dans le hall, des traces d’humidité sont visibles derrière la peinture craquelée. Bien sûr, il y a des problèmes d’étanchéité. Et ce n’est pas le seul endroit. Dans un couloir, des halos s’envolent du plafond en éclats de couleur. Au niveau inférieur, les dalles du double plafond sont tombées dans un couloir et l’eau coule régulièrement ; le personnel a jeté les seaux. Dans un bureau utilisé pour les tests Covid, un mur pourrit littéralement.Au sous-sol, les dalles du double plafond sont tombées dans un couloir et l’eau coule en permanence ; le personnel a jeté les seaux.

Le système de chauffage tombe souvent en panne. « Il faut descendre six à huit fois par jour pour le remettre en marche, raconte un occupant des lieux. Parfois, ce n’est pas suffisant. Le chauffage ne se rallume que dans une partie du bâtiment. Il faut alors utiliser l’appoint électrique. chaudière. » . « Les frais de chauffage sont multipliés par deux », explique un médecin.

Jusqu’à 38°C derrière la baie vitrée en été

L’été, un scénario différent se joue dans la partie arrière du bâtiment, côté sud. Lorsque le soleil se couche, la température peut monter « jusqu’à 38°C » et du moins dans les placards, qui se trouvent derrière une baie vitrée encadrée de zinc. « L’été on meurt de chaleur et l’hiver on a froid, soupire un médecin. On fait le maximum pour accueillir au mieux les malades, mais c’est très pénible pour tout le monde. »

Le bâtiment appartient à la Communauté de Communes Puisaye-Forterre (CCPF), qui a compétence sanitaire sur le territoire. Jeudi, il y a eu une visite et une rencontre, en présence des agents du CCPF, Patrick Buttner, président responsable de la santé et spécialiste de la maison. « Deux agents du bâtiment sont montés sur le toit pour le vérifier, raconte Patrick Buttner. C’est un toit-terrasse végétalisé. Ils ont trouvé des fuites dans les conduits d’aération, les jonctions doivent être vérifiées. On va enlever l’étage supérieur pour réparer. » Réparez les fuites dans le toit. » Au sous-sol, un mur pourrit littéralement.

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Le système de chauffage comprend une pompe à chaleur. « Lorsque cette pompe tombe en panne, elle bascule automatiquement sur le système électrique, ce qui coûte une fortune aux tarifs énergétiques actuels, note Patrick Buttner. Nous avons consulté le contrat d’entretien de cette chaudière, les choses ne sont pas faites. Nous allons donc prendre contact avec le chauffagiste très rapidement. »

« On reprend le dossier sur des bonnes bases »

Concernant le soleil et les pics de chaleur, des protections solaires étaient prévues à l’origine un peu partout autour du bâtiment, mais celles-ci n’ont pas été installées pour des raisons financières, a expliqué l’élu.Il n’était pas possible d’installer des volets devant la grande baie vitrée. Taille. La baie donnait sur une grande pièce censée être dédiée à la balnéothérapie, pour qu’il y fasse chaud. Mais cette pièce n’a jamais été utilisée en tant que telle et était divisée en deux placards. de la baie en isolant les parties vitrées par l’intérieur. Ailleurs, « si possible », les brise-sols manquants seront installés. Dans la partie arrière du bâtiment, côté sud, quand le soleil brille en été, la température derrière une baie « jusqu’à 38°C » monte vitrée.

« Les professionnels du centre de santé ont raison de se plaindre, reconnaît Patrick Buttner. Ces anomalies ont trop duré et ils ont l’impression qu’on ne les écoute pas. Au début il y a eu des problèmes de communication avec les services. , nous avons demandé des devis , mais les entreprises sont saturées et nous manquons de personnel au service du patrimoine. Aujourd’hui, nous mettons le dossier sur de bonnes bases. Les travaux vont commencer.

A partir du 18 octobre, un médecin généraliste sera à Villeneuve-sur-Yonne

Olivier Richard olivier.richard@centrefrance.com