L’innovation des entreprises qui dépendent de la qualité est une tendance qui s’est développée ces dernières années au Vietnam. Par exemple, de grands groupes comme Lego ou Heineken choisissent le Vietnam pour y construire des usines ultra-modernes.

Suite à la conférence « Vietnam Innovators Summit », nous avons résumé la position du Vietnam sur le changement climatique, et ses objectifs de neutralité carbone.

Pour Bruce Delteil, directeur de McKinsey Vietnam, le défi peut être relevé si les deux principales composantes de l’économie (secteur public et secteur privé) sont également pleinement impliquées, et si la déforestation est sérieusement freinée, voire arrêtée. Mais le représentant de McKinsey a également proposé l’idée d’un « financement vert » comme solution à court ou moyen terme pour le Vietnam, qui pourrait donc s’inscrire dans un cercle vertueux en absorbant le « trop ​​plein » d’entreprises souhaitant réinvestir dans le vert.

Dans cet article, nous nous intéressons aux innovations et aux acteurs qui choisissent de miser sur la qualité, des enjeux qui prennent de plus en plus d’importance au Vietnam.

Des entreprises qui « innovent »

S’il y a une entreprise qui passe au vert en ce moment, c’est bien Heineken, qui était également représentée à ce sommet de l’innovation par Sebastian Koch, son directeur général pour le Vietnam.

A noter que Heineken, qui a fermement décidé d’intégrer l’idée de durabilité dans sa stratégie commerciale, possède une usine très importante à Quang Nam, une usine qui se veut un véritable modèle d’infrastructure non polluante : « la « brasserie modèle, extrêmement moderne (technologies de premier ordre) et respectant les processus naturels de fermentation.

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David contre Goliath

Il faut dire qu’avec une production journalière de 12 millions de canettes, Heineken se doit de proposer des solutions garantissant une production aussi bien qualitative que quantitative.

Selon Sebastian Koch, cette usine vietnamienne est prête à servir d’usine pilote au niveau régional. En tout cas, elle intègre des équipes en charge du numérique, ce qui en fait a priori l’usine de demain.

Alors que certains groupes s’appuient donc sur le « vert » pour se tailler la part du lion, d’autres s’appuient sur un type de compétition qui inclut une sorte de « bataille de qualité ».