Par Élodie VergelatiPublié le 20/09/22 à 17:34

Le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan a ordonné la mise en liberté de la société mimizanienne OJB Parachutisme et de son dirigeant. Tous deux ont été accusés de blessures involontaires après qu’un étudiant ait sauté en 2019. L’atterrissage a mal tourné

C’est une victoire pour OJB Parachutisme et son directeur, Olivier Jean-Baptiste, qui ont été poursuivis pour blessures involontaires et risquaient six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende. Mardi 20 septembre, le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan a ordonné la mise en liberté de l’entreprise Mimizan et de son patron.

En avril 2019, un élève avait sauté 4 500 mètres sous la direction du manager, qui l’accompagnait au sol avec une oreillette. Marc Vincent, pour qui c’était le premier saut, avait atterri au mauvais endroit, au milieu des bois, au lieu de dans la zone de travail. Le jeune père s’était blessé au dos, une vertèbre avait « explosé » sous le choc. Depuis lors, le demandeur n’a pas été en mesure d’être actif et a été reclassé pour travailler en raison d’un handicap.

« Aucune faute ni manquement caractérisé »

Le 5 juillet, l’essai pose la question du réglage du vent et des consignes du moniteur pour que la descente s’adapte aux conditions météo. Olivier Jean-Baptiste a expliqué avoir donné à son élève « des consignes pour continuer jusqu’au droit d’atterrir dans le champ adjacent ». Il a assuré avoir reçu l’instruction « trop ​​tard ». L’avocat d’OJB Parachutisme avait demandé la libération, arguant que l’erreur de jugement d’un élève ne pouvait être imputée à l’enseignant.

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Dans son délibéré du 20 septembre, le tribunal a jugé qu’il n’y avait « aucune faute ou manquement apparent » imputable à OJB Parachutisme ou à son responsable, « qu’il s’agisse d’une erreur de libération ou d’un mauvais jugement de l’étudiant ». Une audience sur les intérêts civils est prévue le 9 janvier 2023.