Par Karen Bertail Publié le 08/07/2022 à 8h11

Poursuivis pour blessures involontaires à un apprenti, la société OJB Parachutisme de Mimizan et son dirigeant, Olivier Jean-Baptiste, risquent respectivement 15 000 euros d’amende et six mois de prison avec sursis. La libération est demandée

Il y a eu une impression de déjà-vu, mardi 5 juillet, devant le tribunal de Mont-de-Marsan. Au nom des prévenus, la société OJB Parachutisme et son gérant Olivier Jean-Baptiste. Il ne s’agit pas d’homicide involontaire comme l’affaire jugée en mars dernier mais de blessures involontaires, commises en avril 2019, après un saut de 4.500 mètres.

Marc Vincent, pour qui c’était le premier saut, a atterri dans une forêt et a subi plus de quatre mois et 24 jours d’incapacité totale de travail due, principalement, à une vertèbre « explosée » dans le crash. « L’ouverture de mon parachute s’est bien passée, mais quand j’ai levé les yeux j’ai vu que je n’étais pas dans la zone de travail et que la piste d’atterrissage était trop loin », se souvient le jeune père de famille.

Olivier Jean-Baptiste, le gérant de l’entreprise, guidait son élève depuis le sol avec un casque. « Il y avait du vent mais pas assez pour changer les conditions de chute », a-t-il déclaré.

Son avocat a demandé la liberté. Le parquet a requis six mois de prison avec sursis et une amende de 4.000 euros contre le dirigeant et 15.000 euros, dont 5.000 avec sursis pour l’entreprise.

L’affaire est renvoyée au 20 septembre.

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