Après la chute mortelle du parachutiste expérimenté Poé, les éléments recueillis ce dimanche ont permis d’en savoir plus sur les circonstances de la catastrophe qui a coûté la vie à ce résident calédonien du Japon.
Charlotte Mestre, David Sigal, Nathan Poaouteta et Françoise Tromeur
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Publié le 6 mars 2022 à 12h57
Étonnamment, à Poé, où de nombreux visiteurs profitent du week-end par beau temps dans ce lieu célèbre, notamment des familles. Après le concert qui a eu lieu le samedi 5 mars, en fin de journée, NC la 1ère tient compte de ce que l’on sait du concert. Sachant que l’enquête ne fait que commencer. Il était affecté à la brigade de Bourail et à la gendarmerie pour le transport aérien.
La parachutiste tuée dans sa chute sur la plage de Poé était une Japonaise de 47 ans vivant en Nouvelle-Calédonie. Ce jour-là, elle volait de manière autonome avec une école de parachutisme locale et un avion qui décollait d’un aéroport voisin.
Le joueur de 40 ans a déjà fait le saut plus tôt ce samedi. C’était son troisième, à quatre mille mètres d’altitude. Avec plus de 1 500 sauts, elle était très expérimentée et avait sa propre voile. Un autre parachutiste était avec lui, lui aussi expérimenté dans plus de 400 sauts à son actif.
« Ils sautaient ensemble », raconte Maxime Dumortier, directeur technique de l’école de parachutisme de Nouméa. « Pour des raisons indéterminées et inexpliquées, [elle] n’a pas déployé, ou n’a pris aucune mesure pour déployer son parachute et elle a été affectée par l’eau. » À environ 200 mètres de la plage et d’une petite mer. L’autre médecin a ouvert son parachute. « Il a atterri sous les deux voiles et il n’est pas blessé physiquement. Par respect pour la victime, le club a suspendu ses activités pendant plusieurs jours.
L’accident mortel du parachute : l’histoire de Maxime Dumortier, directeur technique de Nouméa Skydive
L’impact s’est produit à quelques centaines de mètres de la résidence de Poé.