L’étendue de la banquise arctique augmente en fait très rapidement ces semaines, comme on pouvait s’y attendre à ce stade de la saison. Au 1er décembre, cette étendue de glace de mer était d’environ 10,5 millions de km², ce qui correspond parfaitement au taux de croissance moyen de 2010, selon le National Snow and Ice Data Center de Boulder, Colorado.

L’étendue de la neige dans l’hémisphère Nord est également actuellement très élevée, parmi les plus élevées depuis 56 ans, selon le NOAA/Rutgers Global Snow Laboratory. Cette extension couvrait déjà environ 40 millions de km² dans l’hémisphère nord au 1er décembre.

Il y a beaucoup de glace et de neige qui recouvrent la surface de la mer et de la terre, quelque chose comme environ 50,5 millions de km². Cette extension représente environ 1/5 soit 20% de la superficie totale de l’hémisphère nord, ce qui correspond à 255 millions de km².

Événements de chutes de neige extrêmes

La neige extrême continue d’être une catégorie préjudiciable d’événements météorologiques extrêmes, en particulier dans l’hémisphère Nord. Les chutes de neige extrêmes sont un cas distinct de précipitations, car le renforcement prévu du cycle hydrologique permet potentiellement plus de chutes de neige tant que la température reste suffisamment froide pour qu’il neige.

Ces forces concurrentes entraînent une différence entre les prévisions d’une diminution significative des chutes de neige moyennes en raison du changement climatique et une diminution beaucoup moins perceptible, voire une augmentation, des chutes de neige extrêmes.

L’étendue de la glace de mer et de la neige dans l’hémisphère nord est maintenant dans la phase de croissance la plus rapide, ce qui représente les principaux moteurs de la formation du bassin hivernal froid : les phénomènes météorologiques violents en Europe https://t.co/EfZ6XaUBDH

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Il existe des preuves substantielles que le changement climatique et les modifications du cycle de l’eau qui en résultent peuvent entraîner une diminution des chutes de neige quotidiennes moyennes dans la majeure partie de l’hémisphère nord, sauf aux latitudes élevées.

Cependant, dans un scénario de réchauffement climatique sévère, la prévision d’enneigement extrême augmente pour les régions déjà sujettes à la neige, même aux latitudes moyennes.

Résultats de l’étude

Ces résultats ont été récemment présentés dans un article scientifique intitulé « Extreme Snowfall Intensity Regions Under Future Warming » publié dans la revue scientifique Nature-Scientific Reports.

Les auteurs ont fait valoir qu’en raison du réchauffement climatique, la fréquence et le caractère des précipitations changent à mesure que le cycle hydrologique s’intensifie.

Le changement climatique peut avoir de nombreux effets opposés dans divers types de conditions météorologiques. Dans le cercle polaire arctique, ils peuvent contribuer à des chutes de neige extrêmes.

En ce qui concerne les chutes de neige, le réchauffement climatique a deux influences opposées : une humidité accrue permet de fortes chutes de neige, tandis que des températures plus élevées réduisent la probabilité de chutes de neige.

Les scientifiques ont montré que la neige extrême devrait s’intensifier au moins jusqu’en 2050, et l’ampleur attendue des événements extrêmes dépasse l’intensité de la neige extrême la plus lourde jamais enregistrée.