La FE-CGTG EDF a déposé un préavis de grève. L’organisation pointe du doigt les conditions de travail et diverses anomalies de fonctionnement au sein du site de production d’Island Energy à Jarry. Pour l’instant, les négociations ont du mal à démarrer.
La grève initiée par la FE-CGTG à Electricité de France devrait débuter le 19 décembre, si les négociations n’aboutissent pas.
Peu de préavis depuis le 5 décembre, mais pour l’instant, la table des négociations reste vide. Selon les grévistes, la direction n’accepterait pas de voir un représentant de l’inspection du travail. Condition sine qua non pour les grévistes. Pour Nathanaël Vérin, délégué syndical de la FE-CGTG, « la fin peut justifier les moyens »…
Dans un communiqué, la CGTG appelle à « l’arrêt de travail concerté par périodes de 24 heures renouvelables dans une période de 20 jours calendaires », soit du 18 décembre 2022 à minuit au 7 janvier 2023.
Des mots qui rappellent la grève des agents d’EDF il y a 20 ans. Du 31 décembre 2001, jour de la Saint-Sylvestre, au 20 janvier 2002, des pannes continues ont touché plus de 30 000 abonnés par jour. Les particuliers tels que les entreprises, les structures d’accueil ou les hôtels.
Concernant les revendications du personnel EDF PEI (Production Insulaire d’Energie) de Guadalupe en grève, les conditions de travail et la santé des travailleurs, notamment la durée du temps de travail ou encore la maîtrise des risques psychosociaux. Ils exigent également la mise en œuvre de l’accord Bino
Cet accord conclu à l’issue de la grève générale de 2009 prévoit une augmentation des bas salaires mais indique également que la négociation de branche doit être maintenue pour les salariés qui gagnent entre 1,4 et 1,6 Smic. A la clé, une augmentation minimum de 6%. Au-delà du 1,6 Smic, les salariés peuvent négocier une augmentation minimale de 3 %.