Depuis samedi matin, la Fédération française de cyclisme (FFC) est critiquée pour les conditions de déplacement fixées pour se rendre en Australie et aux Championnats du monde. En effet, ses coureurs d’élite voyagent en classe affaires alors que les autres catégories, dont les coureuses, devaient se contenter de la classe économique, comme le révèle Ouest-France.
Un choix justifié par des raisons économiques de la part de la FFC : « C’est très, très cher. Certains pays comme l’Irlande ont décidé de ne pas participer aux championnats du monde. On s’est posé la question si on prenait toutes les catégories, notamment les juniors. Nous l’avons fait. Mais on n’a pas les moyens de mettre tout le monde en affaires », a répondu à l’AFP le directeur technique national Christophe Manin.
Des ambitions différentes
La DTN a également justifié ce choix par des raisons sportives : « Chez les hommes, nous sommes champions du monde depuis deux ans. On y va vraiment pour gagner, alors qu’on est plus dans la position d’étrangères chez les filles », a insisté la DTN, qui assure même que si les Championnats du monde de VTT se tenaient en Australie, « on mettrait lis-les deux filles en les affaires. et les garçons de l’éco » en référence à Pauline Ferrand-Prévot et Loana Lecomte, deux des meilleures coureuses de la discipline.
Les championnats du monde se dérouleront à Wollongong, du 18 au 24 septembre.
publié le 17 septembre 2022 à 14h50 mis à jour le 17 septembre 2022 à 16h19