Installée à Châlons depuis trois ans sous l’égide d’Alméa Formations, la Digital Academy offre l’accès à plus de 1 000 formations du BTS au Master pour les 16-30 ans, niveau bac minimum, du BTS au Master et dispensées en ligne par les universités ou organismes spécialisés. dans l’enseignement à distance. D’abord hébergé par ThincLab Châlons, dissous en 2020, il loue depuis un an un espace dédié au sein d’Arts et Métiers et recrute un « coach » pour renforcer l’accompagnement des jeunes. Tout en s’accordant à travers des cafés débats et autres ateliers culturels ou méthodologiques généralistes. Car qui dit enseignement à distance, qui dit aussi indépendance et rigueur dans l’organisation des emplois du temps. « Nous les construisons ensemble, sachant qu’une présence entre 16 et 25 heures par semaine reste obligatoire, explique Virginie Jama, responsable système. Certains ont un travail à côté, on s’adapte en conséquence. Les formations sont liées au secteur tertiaire, du commerce au travail social, en passant par l’informatique, la comptabilité, les langues ou la communication, et ce concept semble avoir trouvé son public. « Notamment ceux qui sont déçus de Parcoursup ou ceux qui ont un bac et qui ont des problèmes de mobilité. Nous agissons également comme un tremplin pour ceux qui commencent ici et retournent à l’établissement. »

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Si le nouveau local lui offre une mesure de 34 places, 16 places sont inscrites à la Digital Academy. « Ils pourraient être une trentaine à la fin des inscriptions, selon l’arbitre. Ils se poursuivent jusqu’en octobre, voire novembre. La promotion finale a reçu un taux de réussite de 90,5% à l’examen ou à la deuxième année. Six mois après leur sortie, 76 % des jeunes ont retrouvé un emploi à la session 2020-2021, principalement en CDI et dans le secteur de Châlons, ou ont poursuivi leur formation. Récemment, les élus de Châlons Agglo ont annoncé le renouvellement d’une subvention de 20 000 euros pour soutenir l’école en 2022 et 2023. Avec un objectif en vue : accueillir 45 jeunes en 2024. En jeu ? « On l’espère », répond Virginie Jama. Nous travaillons déjà avec des partenaires comme la Mission Locale ou le Centre d’Information et d’Orientation. Encore faut-il mieux connaître les familles. Si ce cap est atteint, la question d’un autre déménagement peut se poser. Des discussions sont en cours pour intégrer la Cnam dans les anciens bâtiments de l’IPI, mais rien n’est pour l’instant finalisé.

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