On chante les refrains vitaminés de La Compagnie créole depuis une quarantaine d’années et, à en croire les membres du célèbre groupe antillais, on ne va pas s’arrêter de rocker Ça fait rire les oiseaux et C’est bon. pour le moral de nos partis.
Car, en plus de continuer longtemps à tourner et à remplir les salles de leurs admirateurs, en Europe et au Québec, la chanteuse Clémence Bringtown et sa bande ne cessent de renouveler leur public. A tel point que le répertoire de La Compagnie créole est toujours au programme dans certaines écoles et anime toujours les camps de vacances.
Avouez que peut-être vous n’y avez pas cru la dernière fois que vous avez fait le « train » ou que vous avez emmené l’âne au bal masqué ou Ba moin en ti bo lors d’un mariage.
« Il y a des enfants qui partent en vacances dans la métropole [française] et qui, pendant le trajet, écoutent La Compagnie créole, raconte Clémence Bringtown dans une interview à Métro. Et maintenant, ils apprennent les chansons à l’école. Certaines écoles, en France et en Martinique, font des Bonsissages de Fort de France. Quand c’est le carnaval, ils font le bal masqué. Et il y a aussi des enfants qui nous écrivent qu’ils se produisent sur les chansons de La Compagnie créole et nous demandent des renseignements ! C’est quelque chose qui perdure et, même quand nous ne serons plus là, La Compagnie créole continuera d’exister dans la tête de beaucoup de gens.
Et les commères qui doutent de sa pertinence risquent de changer d’avis : La Compagnie créole a fait l’objet d’une étude du Département de psychologie de l’Université de Montréal, qui a couronné Ca fait rire les oiseaux du titre d’incroyable ver d’oreille des 50 dernières années. années. , avant que je survivrai et ne vous inquiétez pas, soyez heureux.
2000 personnes en feu
Auprès des adultes « grands » et vaccinés, le succès de La Compagnie créole ne se dément pas non plus. Producteur des spectacles de la formation sur le sol québécois, Martin Leclerc estime qu’environ 20 000 billets ont été vendus à la suite de la dernière tournée de La Compagnie créole dans la Province de la Belle, 30 ans de fêtes à Québec, il y a quatre ans.
« C’est assez surprenant de voir l’engouement du public, et surtout chez les jeunes, pointe Martin Leclerc, contacté par Metro. Un nouveau cycle de personnes vient voir les concerts de La Compagnie créole et découvre ses vers d’oreille. Les salles étaient pleines lors de leur dernière tournée au Québec, et elles promettent encore d’être pleines pour la prochaine, l’hiver prochain.
Le producteur rappelle qu’en février 2018, notamment, les artistes de notre soirée avaient bouleversé le Théâtre St-Denis pour deux soirées consécutives dans le cadre du festival Montréal en lumière. Colliers hawaïens, costumes colorés, danses sauvages tout au long de la soirée : le mot de l’auteur de ces lignes, qui était présent à l’événement, était complètement endiablé ! Nous pensions que nous étions sur une plage tout compris dans le sud. Et il y avait en effet des visages de tous âges dans le public, des petits enfants aux adolescents en passant par les personnes âgées.
« C’était quand même assez impressionnant de voir 2000 personnes faire la fête au Théâtre St-Denis », se souvient Martin Leclerc, qui décrit Québec comme « une deuxième terre d’accueil pour La Compagnie créole ».
Pas de retraite!
Et tant mieux si la nostalgie est toujours présente pour La Compagnie créole, car ses quatre membres ont toujours le feu sacré. Bien qu’on ne se lasse pas de leurs tubes de temps en temps, ils continuent de composer du nouveau matériel, notamment dans les créneaux gospel et spirituel, et cet automne ils dévoileront des chansons fraîchement écrites sur la paix et la planète. .
Pendant la pandémie, la troupe a proposé une relecture de son tube Dans le bal masqué, pour inciter la population à porter le masque, et a conçu une pièce pour le personnel soignant, Applaudissons, pour les remercier de leurs efforts.
Bref, pas de retraite en vue pour Clémence Bringtown, 73 ans, et ses associés. Elle demande au ciel de la laisser en bonne santé pour continuer longtemps son travail. Et même si son compagnon José Sébéloué a connu quelques soucis de santé ces derniers temps, en lien avec la maladie de Parkinson, il veut quand même monter sur scène.
« Tant que le public voudra La Compagnie créole, et qu’on aura la santé et la pêche, on sera là, mentionne Clémence. Je ne peux pas imaginer démissionner pour la retraite. Trouver le public est très important. C’est ce qui donne du sens à notre carrière et à notre vie artistique. Le public nous a toujours été fidèle et nous ne voulons pas le décevoir ».
« J’ai grandi dans une famille où on n’avait pas d’attention depuis l’âge », ajoute la dame. Mon père disait toujours : tu es vieux quand tu es au cimetière et que tu fabriques de vieux os ! »
La Compagnie créole présentera sa tournée La machine à danser au Québec au début de 2023. Il débutera à Joliette le 10 février et s’arrêtera au Cabaret du Casino de Montréal les 17 et 18 février. Plusieurs villes seront au programme jusqu’en mars. Pour plus d’informations : productionsmartinleclerc.com.
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