Retour sur la convention des EDV Ile-de-France au Québec
C’est une convention qui aurait pu être rebaptisée « désirée », tant les adhérents et les élus l’ont attendue. Presque 3 ans après le dernier évènement, les EDV Ile-de-France ont convié les professionnels du tourisme à découvrir l’automne à Québec. Les participants n’ont pas fait plus de 5 000 km pour seulement admirer les couleurs flamboyantes de la nature, ils ont été invités à réfléchir sur leur avenir. Retour sur un voyage instructif et enrichissant au-delà même du tourisme.
Quittant Montréal après y avoir passé une semaine, Lionel Rabiet avait le cœur gros ainsi que le sens du travail accompli. 
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Il faut dire que cette convention prendra près de 3 ans. Covid contraint d’annuler et de reporter l’événement. 
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Alors que pendant 2 ans les acteurs du voyage ont eu le temps de s’introspecter et de se réinventer, ils ont été invités à poursuivre ce travail pendant quelques jours, mais de l’autre côté de l’Atlantique. 
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Au Québec : découverte du tourisme autochtone

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Ils étaient environ 80 au moment de l’appel à répondre.

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Une petite victoire pour le syndicat après quelques moments de turbulences dans l’industrie. Tourné vers l’avenir, l’accent est mis sur le tourisme durable et responsable.
« C’est mon ambition pour nous d’aller plus loin sur ce genre de sujets.

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La convention vise à vous sensibiliser à cette transition, pour que nous puissions aller vers un tourisme plus vertueux », a ensuite présenté le maître de cérémonie.

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La convention vise à vous sensibiliser à cette transition pour que nous puissions aller vers un tourisme plus vertueux,

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Le Canada veut parler du bien fait social du voyage !
Pour donner LA dès leur descente d’avion, les participants ont pu découvrir une reconstitution d’un village traditionnel huron. 
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Outre le côté un peu kitsch et désuet des lieux, les guides témoignent de l’importance de ce type de tourisme.

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Grâce à cette attraction, les descendants des Nations Autochtones peuvent travailler, mais aussi permettre à la communauté de s’organiser (hors taxes, les services publics sont à leur charge), de récupérer et de protéger leur culture. 
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L’enjeu est de taille pour ces premières nations, presque complètement déracinées, qui retrouvent une apparence de liberté grâce aux activités touristiques. Une visite qui vous a fait prendre conscience de l’impact social de l’activité. Les voyages n’ont pas que des externalités négatives.

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Le Québec l’a bien compris et misera beaucoup sur le tourisme autochtone dans les années à venir. 
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Climat : « L’industrie ne peut pas faire que subir ! »
« Notre projet se veut une porte d’entrée pour découvrir l’est du Québec. 
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Nous avons organisé des tournées responsables « avec l’aide d’agences réceptives, répertoriant 300 entreprises », explique Robert Lancup, délégué commercial à Québec.

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Nous avons organisé

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Et que les voyageurs sachent que 500 000 dollars canadiens seront dépensés en France.
Une destination long-courrier n’est pas toujours facile de se prononcer sur cette façon de voyager. 
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Comment promouvoir un tourisme durable quand le voyageur n’émet la consommation annuelle de CO2 des Accords de Paris (2 tonnes) que pendant le vol ? 
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L’Académie de Glace de Montréal : un moment très nature(lle)
La réponse est assez simple : il faut réduire l’emprise du touriste sur place et allonger le temps de son séjour. 
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« Le Canada ne veut plus parler de nombre de visiteurs et de voyageurs, mais plutôt de bien-être social du tourisme aux résidents du Canada, avec un tourisme régénérateur », a déclaré Cyrielle Bon, directrice générale de Destination Canada.

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Par ailleurs, après la polémique au congrès des agences de voyages de Punta Cana, il faut noter que de nombreux participants ont prolongé leur séjour au Canada, près de la moitié d’entre eux, certains même de plusieurs semaines. 
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En parallèle, un budget de 4 000 € est prévu pour compenser l’événement. 
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Et pour ceux qui s’interrogent sur l’essence et l’intérêt de rouler 11 000 km, sinon pour activer des professionnels jusqu’à destination, Julien Buot, directeur d’ATR, a trouvé les mots justes. 
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La parole aux participants :
« Il est temps que la profession revienne à l’imaginaire et en construise de nouveaux, il faut passer à l’offensive. »

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Il faut rappeler tous les avantages du voyage, tant pour les clients que pour les destinations. Par exemple, on revient transformé de notre parcours », a déclaré Julien Buot.

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Il faut rappeler tous les avantages du voyage, tant pour les clients que pour les destinations. Par exemple, on revient transformé d’un voyage,

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L’événement permettra aux agences de quartier de rencontrer des dirigeants dont l’agence génère plusieurs centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires, des avocats, des personnalités… autant de choses que les réseaux sociaux ne permettent pas toujours. 
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Alors qu’ils nous enferment dans notre façon de penser, la rencontre inattendue est devenue presque impossible, surtout en dehors de leurs centres d’intérêt.
« L’industrie doit faire des promesses, elle ne peut pas simplement souffrir. »
Retrouvez les papiers sur la convention des EDV Ile-de-France :

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