L’incendie qui a ravagé la forêt de Brocéliande a entraîné l’évacuation des sœurs du couvent de Campénéac. Une baisse historique alors que des incendies avaient déjà touché le secteur.
Par Amélie Loho
Publié le 12 août 22 à 19:15
mis à jour le 12 août 22 à 19:15
Deux incendies et jamais évacuées
Ils ont été rapidement évacués à 14h30. Les 17 sœurs du Couvent Joie Notre-Dame devaient quitter leur forteresse de Campénéac (Morbihan) ce vendredi 22 août 2022.
L’incendie qui s’est déclaré dans la forêt de Brocéliande a atteint le sol cet après-midi, et les habitants de la commune d’Aubert ont dû plier bagage.
« C’est scandaleux », a déclaré sœur Soazig. « Nous avons vu un nuage de fumée noire, mais nous ne pouvions pas imaginer que nous allions partir jusqu’à ce que les gendarmes viennent sonner à notre porte. »
Avec raison, les religieuses ont vu des flammes s’approcher dangereusement de leur maison à deux reprises au cours des 30 dernières années. Pour la première fois en 1990.
Des personnes en retraite spirituelle relogées
C’était terrible, nous étions dans le noir à partir de 17h.
Toujours en 2005, « mais dans les deux cas nous n’avons pas été évacués. »
Cette fois, ils ont dû renoncer à leur toit. Et avec eux, les vingt personnes qui étaient en retraite spirituelle dans le monastère durent brusquement quitter les lieux. Comme Marie, 24 ans et originaire de Seine-et-Marne.
« J’ai dû me couper du monde et des réseaux sociaux pour préparer l’examen du barreau. Je vais rester trois semaines au monastère, explique celle qui n’avait pas mesuré l’ampleur de l’incendie. « Les sœurs étaient relativement calmes. , moi aussi », plaisante-t-il.