Lors d’un achat immobilier, la durée du prêt va définir le montant des mensualités, ainsi que le prix total du prêt. Il est donc important de bien le choisir.
Les conditions de crédit occupent une place de choix parmi les éléments qui motiveront l’achat d’un bien immobilier. Selon la situation, le prix et la durée, et donc le coût total pour le client, peuvent être très différents. Ces éléments sont étroitement liés. En effet, le niveau du taux sert à compenser le risque assumé par l’établissement de crédit et la perte de revenus que pourrait produire l’investissement de ce montant. Par conséquent, plus la durée du prêt est longue, plus le taux est élevé. En revanche, les mensualités seront moins élevées.
D’un point de vue purement mathématique, il vaut donc mieux contracter un emprunt sur une durée plus courte (dix ou quinze ans), cela coûtera moins cher. Mais encore faut-il pouvoir assumer des mensualités plus élevées. A titre d’exemple, un prêt de 150 000 euros à 1,5 % sur dix ans ne coûtera « que » environ 11 500 euros au propriétaire, sans assurance. Le même montant emprunté pendant vingt ans à un taux de 2 % coûtera plus de 30 000 euros d’intérêts.
Choisir ses mensualités pour choisir la durée
En revanche, dans le premier exemple, les mensualités seront bien plus élevées (1 347 euros par mois contre 759 euros). La durée idéale du prêt dépend donc de votre capacité à payer des mensualités conséquentes. Attention, il faudra également prendre en compte les surcoûts qu’implique le bien (assurance emprunteur, taxe foncière, charges locatives, devis travaux, etc.) afin de calculer le véritable coût mensuel du bien.
Même si vous pouvez vous permettre ces grosses mensualités, certains préféreront peut-être opter pour un prêt plus long et plus cher. En effet, si votre dossier vous permet d’obtenir un taux assez bas, il peut être confortable d’opter pour des mensualités peu élevées. Il vous permettra d’investir une partie de votre argent dans des placements plus rémunérateurs ou tout simplement pour vous faire plaisir, sans que cela représente un surcoût trop important sur le long terme. La durée du prêt est provisoire. En principe, elle ne peut excéder vingt-cinq ans. Des exceptions sont possibles, notamment en cas de vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), mais restent rares.