Avoir des devoirs n’est pas limité aux garçons. Beaucoup de personnes souhaitent avoir une grande résidence ou une résidence secondaire, voire investir pour en tirer un loyer, après l’âge de 50 ans. Mais obtenir un prêt devient plus compliqué à quelques années de la retraite, a fortiori déjà à la retraite de la profession. . L’assurance prêt immobilier fait partie des freins pour tout emprunteur senior.

Emprunt immobilier senior : attention à la baisse des revenus à la retraite

Les banques comprennent peu les seniors qui veulent financer l’achat d’un bien immobilier. Être senior même pour certains groupes bancaires est un gage de fiabilité. Souvent dotés d’une épargne constituée au fil des ans, ce qui leur permet d’apporter des apports personnels importants, les seniors qui occupent encore des emplois professionnels peuvent obtenir un prêt hypothécaire qui respecte les normes de crédit. Les salariés peuvent notamment augmenter leurs apports personnels avec l’épargne salariale pour obtenir un espace de vie plus élevé. Rappelons que le taux d’intérêt ne doit pas dépasser 35% du revenu avant impôt (y compris l’assurance de prêt), mais cette information doit être appréciée tout au long de la durée du prêt.

Si le terme du crédit intervient après le départ à la retraite, la question de la capacité de remboursement se pose compte tenu des revenus réduits. La banque envisagera une réduction moyenne de 25% des revenus de l’emprunteur, soit plus que celle des particuliers (TNS). L’établissement prêteur calculera la mensualité que le futur retraité pourra verser et ajustera le montant de l’hypothèque. Le crédit immobilier vous permet de limiter les conséquences de la baisse des revenus en ajustant les mensualités : elles sont plus élevées pendant la période professionnelle, puis elles sont réduites une fois à la retraite en fonction de votre capacité de paiement.

Crédit immobilier senior : une durée de remboursement plus courte

Le crédit immobilier standard limite la durée de remboursement à 25 ans, quand on a 50 ans, cette limite est forte, mais après, les choses se compliquent. Les banques exigent que le prêt soit remboursé en 70 ans, voire 75 ans pour les plus souples. La raison est simple : plus on vieillit, plus on risque de mourir avant d’avoir remboursé sa dette.

Même si la réglementation ne précise pas l’âge auquel un crédit immobilier peut être accordé, force est de constater qu’un quinquagénaire aura plus de facilité à emprunter qu’un 65 ans, ce qui indique avoir une capacité de paiement suffisante pour supporter grosses mensualités.

Assurance emprunteur : le frein pour emprunter en tant que senior

Les paiements d’assurance ne sont pas une obligation légale dans le cadre d’un prêt hypothécaire, mais la banque devra garantir le prêt en cas de décès et d’invalidité. Si le prêt est souscrit pendant la vie active, l’assurance doit comporter la garantie ITT (Incapacité Totale Totale de Travail) garantie qui intervient en cas d’arrêt de travail et qui majore la garantie de base (décès et autonomie totale et insupportable ). La couverture peut être renforcée par la garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle) et la garantie IPT (Invalidité Permanente Totale). Ces garanties incapacité/invalidité expirent à 65 ans, voire 67 ans pour certains contrats, voire 71 ans pour des contrats généreux comme l’assurance prêt immobilier April.

À Lire  Manque d'assurance : 23 000 victimes en 2021

Selon les contrats, l’âge maximum de versement est de 60 ou 64 ans pour la RPIA, garantie incapacité/invalidité, et de 75 ou 85 ans pour la garantie décès. Les assurances individuelles proposées par des prestataires externes sont non seulement plus élevées que les offres bancaires en termes d’âge limite de paiement et d’expiration de la couverture, mais aussi moins chères, quel que soit le profil du propriétaire qu’il n’accepte pas.

Les questions d’assurance prêt immobilier déterminent le niveau de risque que prend l’emprunteur. Sur la base des informations fournies, l’assureur formulera sa réponse et appliquera le juste prix, avec ou sans surprimes ou exclusions de garantie. Selon le profil, cette question sera complétée par des tests médicaux (prise de sang, ECG, test de cotinine pour les fumeurs, etc.).

Il est important de réaliser une simulation d’assurance de pret pour voir la charge d’assurance dans le TAEG (Taux Annuel Effectif Global). Les assurances représentent environ 30 % du coût final d’un crédit immobilier, plus que pour un gros emprunteur, surtout si son historique de santé le pénalise.

Le montant du prêt, ou cote de crédit, sur lequel la plupart des emprunteurs se concentrent, est le seul aspect visible d’un prêt hypothécaire. En plus des intérêts, s’ajoutent tous les frais liés à l’obtention d’un prêt :

L’assurance est le deuxième coût après les intérêts et augmente le coût total de votre prêt immobilier lorsque vous êtes senior, avec ou sans assurance maladie. Le taux moyen d’assurance prêteur pour un senior de 60 ans est d’environ 0,45% chez les agents et 0,90% chez les prêteurs, et après 70 ans, les taux augmentent sensiblement et les banques augmentent leurs taux. La seule option est de se tourner vers des assureurs alternatifs pour rembourser votre gros prêt.

Entrée en vigueur le 1er juin 2022, la loi Lemoine, dans laquelle le premier bilan était prévu, a annulé les questions de santé redoutées pour les prêts de moins de 200 000 € (les seconds 400 000 € avec un taux d’assurance de 50 % sur chaque tête). ) est remboursée avant l’âge de 60 ans. À de rares exceptions près, la personne âgée n’est pas admissible à ce volet et doit passer par l’option médicale pour obtenir un prêt hypothécaire. La loi Lemoine a cependant renforcé le droit à l’oubli en permettant aux personnes guéries d’un cancer ou d’une hépatite C de ne pas divulguer leur maladie dans les questionnaires médicaux, après 5 ans au lieu de 10 ans auparavant, après la fin de la dose curative.