En ce début d’automne, le marché immobilier français continue de résister. Au niveau national, les prix ont même augmenté de +0,3% en un mois, selon le baromètre du site MeilleursAgents.
Croissance des prix immobiliers
La croissance des prix enregistrée au cours du mois de septembre (+0,3%) confirme le dynamisme du marché immobilier. Dans le secteur, les arrondissements affichent les meilleurs résultats avec une hausse de 0,8% au niveau national depuis le 1er septembre. C’est même deux fois plus que les dix plus grandes villes de France hors Paris (+0,4 %). La majorité des dix plus grandes villes françaises sont en hausse, Bordeaux et Nantes affichant chacune une hausse de +0,6%, derrière Marseille et Montpellier loin en tête. Si ces deux métropoles du Sud-Est ont enregistré ce mois-ci des hausses de prix de l’ordre de +1,2% et +1,3%, c’est aussi parce qu’elles sont touchées par un grave manque d’approvisionnement. Surtout à Montpellier, le stock disponible à la vente a ainsi chuté de -27% en seulement quatre ans.
Paris et l’Île-de-France en baisse
Paris poursuit son mouvement baissier avec une nouvelle baisse des prix (-0,1%). Dans la capitale, après la faible reprise constatée au printemps dernier, tous les indicateurs sont désormais au rouge. En effet, la Ville Lumière a un faible pouvoir d’achat immobilier (seulement 24 m²). Cela représente deux fois moins que ce qui est observé en moyenne par les cinquante principales villes de France (51 m²). Pour le même budget, vous pouvez donc acheter deux fois plus ailleurs que dans la capitale parisienne ! Sans surprise cependant, c’est aussi à Paris que la hausse des taux d’intérêt pèse le plus durement sur les ménages. Aussi, signe que la dynamique négative ne s’inversera pas, la demande est de plus en plus faible sur le marché parisien. Les délais de vente ont encore augmenté, passant d’une moyenne de 60 jours à 68 jours en seulement 3 mois.
Une tendance à la baisse dans la capitale qui se propage également au reste de l’Île-de-France. Après l’augmentation de la demande due au Covid et la hausse des prix qui en a résulté en région parisienne, l’heure semble désormais au calme. La petite couronne est particulièrement touchée, les prix n’ayant pas bougé depuis deux mois. Un constat observé toutes catégories de produits confondues, aussi bien pour les maisons que pour les appartements. A titre d’exemple, les Hauts-de-Seine (7 296 €/m²) ont vu leur prix baisser de 0,3 %. En grande couronne, le freinage se fait avec précaution. Ainsi, le département des Yvelines (4 615 €/m²) est à l’arrêt depuis deux mois (-0,3 %).
Remontée des taux immobiliers, mais une demande qui reste solvable
Comme on le craignait, les taux d’intérêt continuent d’augmenter. Outre le taux usuraire, qui a été réévalué à 3,05% le 1er octobre, la nouvelle orientation de la politique monétaire pousse les banques à durcir le crédit immobilier. En effet, avec la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, les établissements bancaires devraient revoir à la hausse leurs grilles tarifaires. Une situation qui peut affecter la demande et affecter négativement le marché immobilier. Mais même si les prix augmentent, la demande restera solvable sur une grande partie de la France. Par exemple, un couple cherchant à acheter un bien immobilier de 60 m² à Rennes au prix de 230 000 € peut désormais bénéficier d’un taux d’intérêt de 1,95 % pour un prêt sur 20 ans avec des mensualités de 1 214 € par mois selon le calculateur de prêt. Le dossier emprunteur doit bien entendu répondre aux critères d’attribution imposés par le Conseil Norvégien de Stabilité Financière (HCSF) sans dépasser 35% y compris la contribution assurance de prêt. Pour les candidats à l’immobilier, il est recommandé d’utiliser les simulateurs de crédit pour se faire une idée de la faisabilité du projet.
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