Jean-Pierre Bourdin voulait être parachutiste. La ferme familiale a obtenu le meilleur de ses rêves. Ses enfants viennent de lui offrir un saut en parachute pour ses 80 ans.

Par Chafik Aouni

Publié le 25 septembre 22 à 15:26

La ferme familiale a eu raison de son rêve

La ferme familiale a eu raison de son rêve

Jean-Pierre Bourdin n’est pas prêt d’oublier ce très beau cadeau que lui ont fait ses quatre enfants. Cet agriculteur à la retraite rêvait de devenir parachutiste, mais il a dû attendre ses 80 ans pour effectuer son premier saut en parachute au Mans (Sarthe). Qu’elle est belle la prairie à 3 100 mètres !

Plutôt que d’en profiter, Jean-Pierre avait un faible pour le petit béret rouge.

« J’étais le seul garçon de la famille »

« J’étais le seul garçon de la famille »

Je l’ai trouvé magnifique. Je voulais poursuivre une carrière dans le parachutisme dans l’armée. J’en ai parlé à mon père. Il m’a prévenu que c’était très exigeant. A l’époque, il fallait rejoindre l’armée et le jour où j’ai dû choisir entre l’aviation et l’armée, j’ai finalement choisi, à contrecœur, de rejoindre l’armée.

Cette option a été appliquée à Jean-Pierre. « J’étais le seul garçon de la famille et j’ai dû, après l’armée, aider mon père à la ferme, à Saint-Rémy-de-Sillé (Sarthe), avant qu’il ne lui succède ».

L’histoire refait surface lors de son anniversaire

L’histoire refait surface lors de son anniversaire

Le militaire Jean-Pierre Bourdin, après avoir passé 4 mois à Castres et 14 à Bizerte (en Tunisie), a rangé l’histoire du béret rouge dans un coin de sa tête. L’énorme travail à la ferme ne laissait pas beaucoup de temps aux regrets.

La famille ne voulait pas louper l’événement 

La famille ne voulait pas louper l’événement 

Il n’y a pas si longtemps, l’histoire du parachutisme a refait surface. Lors d’un repas de famille, ses quatre enfants découvrent que le père rêvait d’une carrière de parachutiste. « En cadeau d’anniversaire, pour ses 80 ans, nous avons décidé de lui offrir un saut en parachute, au Mans », explique Cécile. Bien sûr, Jean-Pierre Bourdin a relevé le défi avec grand plaisir.

Après cela, il fallait passer par la case du médecin. Un feu vert a été accordé. Travail à la ferme, alimentation saine et bon miel fait maison, entretient un homme. Le jour J était le dimanche 11 septembre.

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Marie-Thérèse, sa femme, ses enfants, petits-enfants, gendres, belles-sœurs et nièce, une vingtaine de personnes, sont venus assister au saut. Personne ne voulait manquer ce moment décisif pour rien au monde.

30 secondes en chute libre

“Papa a été époustouflé par l’équipe 2 Dive et surtout son instructeur. En fait, ils font du bon travail », déclare Cécile.

« J’ai été bien pris en charge. Il fallait d’abord regarder un film pour expliquer comment ça se passe, ça met tout de suite dans l’ambiance. « , explique Jean-Pierre.

Le moment de s’adapter est venu. Si les jambes de Super Grandpa sont vacillantes ? Il n’y a pas moyen. Pas même une légère accélération du palpitant. Voici Jean-Pierre dans l’avion avec son moniteur pour sauter ensemble.

« Nous sommes montés à 3 100 mètres. Mon instructeur m’a dit de ne pas baisser les yeux et que tout irait bien. Le moment le plus difficile, c’est quand il faut commencer. Jean-Pierre franchit cette étape sans souci. Et hop, il est parti pendant 30 secondes en chute libre.

Moment unique pour admirer l’immense plaine

Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur. Le moment le plus difficile est celui où le parachute s’ouvre. J’ai ressenti une secousse, mais ce n’était rien comparé à cette sortie incroyable.

Il engagea donc Jean-Pierre à 1 500 mètres du sol. « Le plus difficile était derrière moi, j’ai profité de ce moment unique pour admirer l’immense plaine. C’est fort et c’est une belle sensation. »

A l’atterrissage, il fallait plier les genoux. « C’était fait avant que j’aie ma petite famille. »

Dans cette histoire, c’est Marie-Thérèse qui a eu le plus peur. Pour fêter le grand saut dans l’espace, Jean-Pierre a fait sauter le champagne à l’aérodrome.

De la montgolfière au mois d’août ?

Ah, on a oublié de dire que Jean-Pierre ULM a fait dans notre secteur pour ses 70 ans. Pour la prochaine aventure, il n’est pas contre un vol en montgolfière.

« L’anniversaire de maman est en août, c’est une bonne occasion de lui offrir un cadeau original à partager avec papa », précise Cécile. On pense qu’elle aimerait profiter du gros ballon, au-dessus de la belle région des Alpes du Mans.