La testostérone n’est pas seulement un moteur sexuel masculin, elle est importante pour le bon fonctionnement de l’organisme. La diminution de sa production doit être corrigée pour éviter un vieillissement rapide de l’organisme.

Inévitable, mais continue : chez l’homme, la baisse du taux de l’hormone testostérone est d’environ 1 % par an à partir de 30 ans. Cependant, on ne parle pas d’andropause, puisqu’elle ne se compare pas à la ménopause, montre le Dr. Faix, urologue, andrologue et sexologue de l’Association Française d’Urologie (AFU). « Aucune femme n’échappe à la ménopause, car la diminution de la production hormonale chez l’homme devient de plus en plus variable. Il y a rarement un effondrement complet. »

Dans ce cas, il y a deux facteurs impliqués, le premier est l’âge. Deuxièmement, la présence de maladies telles que le diabète, l’obésité, les tumeurs, l’infection par le VIH ou les maladies du foie, des reins ou du cœur. D’autres traitements jouent également un rôle, comme les corticostéroïdes et les opioïdes. « En vieillissant, on a plus de maladies, on peut être fortement impacté par la baisse de testostérone. » Ça change, les symptômes sont peu évidents et rendent le diagnostic difficile. « Il existe des symptômes sexuels tels qu’une baisse de la libido, des érections et de la qualité sexuelle », et d’autres courants : bouffées de chaleur, manque de son, fatigue, troubles du sommeil, sensation de déprime.

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Il est important de se faire plaisir. « Les médecins doivent administrer de fortes doses de testostérone, en particulier aux personnes âgées de 40 à 50 ans, en particulier celles atteintes de maladies chroniques. » Cette hormone est produite par les testicules et les glandes surrénales. Il ne s’agit pas que de sexe. «Il est également associé au métabolisme cardiovasculaire, à la fonction cognitive, à l’augmentation de la masse musculaire, à la croissance osseuse et au métabolisme global du corps. » Une carence augmente le risque d’ostéoporose et de problèmes cardiaques. « Le déclin hormonal entraîne un vieillissement rapide du corps. Sans parler de l’état mental, dans la vie de tous les jours », explique le Dr Faix. « J’ai un patient qui était très fatigué et sans voix. Il n’était pas intéressé par le sexe car il était veuf. Il n’était plus capable de planter un jardin et ça le gênait », dit-il. L’examen confirme la carence. En le réprimandant, « il a retrouvé la forme d’être dans son jardin ».

Comment dépister un déficit en testostérone?

Une simple prise de sang avec un dosage de testostérone permet le diagnostic. Maintenant, nous essayons de trouver la cause. S’il n’est pas guéri, un nouveau traitement au long cours est administré pour remplacer la testostérone naturelle. « Il en existe deux en France : le traitement par gel et les injections intramusculaires. Les comprimés ne sont plus disponibles. » La première prescription est réservée aux urologues et endocrinologues. Le médecin peut renouveler la prescription. « Le choix du traitement dépend du patient et de la profondeur de la carence. Le gel s’utilise tous les jours, mais il ne faut pas être en contact avec son partenaire pendant 15 minutes pendant le séchage, attendre au moins 2 heures avant de se laver. Les injections se font une fois par semaine toutes les 3, mais avec des taux de réussite différents. » Le patient est suivi tous les 3 à 6 mois jusqu’à amélioration de son état.

Une étrange pratique, le bronzage des testicules

En avril 2022, Tucker Carlson, un animateur américain, lors d’une émission télévisée, a déclaré que ce traitement permettait de produire plus de testostérone. La « solution » est immédiatement critiquée par les médecins. Attention danger ! Vous trouverez des testicules secs avec des taches de vieillesse, prévient le Dr Faix.