PY Salique, A. Bourse, B. Véran, France 3 Régions, J. Durand –

Depuis des semaines, les services d’urgence des CHU et des petits hôpitaux s’organisent du mieux qu’ils peuvent pour faire baisser la pression. Parfois, ils optent pour des horaires restreints ou pour une régulation par le SAMU.

A l’hôpital de Montluçon (Allier), les urgences ne sont plus comme ça. Depuis le mardi 31 mai, une affiche accueille les patients et seules les vraies urgences médicales sont admises. La pénurie d’urgentistes est loin d’être une nouveauté : c’est même un mouvement de fond. « A l’urgence, il y a 3,5 employés à temps plein au lieu de 22 », explique le Dr. Thierry Comte, chef du centre métabolique et de soins intensifs de l’hôpital.

La gestion des plannings devient un casse-tête insoluble et les causes sont identifiées. « La fatigue après la crise du Covid, la désertification médicale, alors (…) peut-être que de temps en temps j’ai envie de faire autre chose », détaille Bernadette Mallot, directrice générale de l’hôpital. A Cherbourg (Manche), les urgences sont accessibles à partir du lundi 30 mai, de 15h à 8h30, à condition de passer par le 15. Ici, seul un tiers des places d’urgence sont remplies.

Anne-Charlotte Hinet, Charles-Henri Carlier

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