Le groupe brassicole Heineken s’attend à souffrir de l’inflation cette année. Les prix des matières premières, du transport et de l’énergie sont à la hausse depuis longtemps, et l’entreprise entend également répercuter cette tendance sur les prix de la bière. Heineken pourrait donc vendre moins de bière en 2022 car elle sera plus chère, a indiqué mercredi l’entreprise néerlandaise lors de la présentation de ses résultats annuels.
La crise sanitaire n’est d’ailleurs pas totalement derrière nous, selon le deuxième groupe brassicole mondial. Ses responsables estiment que les marchés d’Asie et d’Océanie feront un retour en force cette année, mais que la reprise de l’hospitalité en Europe prendra un peu plus de temps.
Heineken a déjà quelque peu progressé l’année dernière par rapport à la première Corona 2020. Ainsi, la quantité de bière vendue a augmenté de 4,6 %. La marque leader Heineken a enregistré une très bonne performance avec une hausse de 17,4% sur un an, pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de la période d’avant-crise.
L’an dernier, le chiffre d’affaires s’élevait à 26,6 milliards d’euros, avec un bénéfice de 3,3 milliards.
Il y a dix jours, le groupe danois Carlsberg annonçait également une hausse des prix de ses bières en raison du bond des matières premières.